Liban - Dans le cadre de son projet intitulé « Protéger et aider les travailleurs migrants vulnérables et exploités au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (PAVE) », l’OIM organise une visite d’échange à Bruxelles, en Belgique, entre les hauts responsables des gouvernements d’Iraq, de Jordanie, du Royaume d’Arabie saoudite, du Koweït, et du Liban.

La visite a été organisée suite au dialogue régional de juin 2014 à la Mer morte en Jordanie, où des recommandations clés ont été émises en vue de renforcer les cadres de protection des victimes de traite et des migrants exploités au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MENA).

La visite d’échange visait à partager l’expérience de la Belgique en matière de lutte contre la traite, notamment les enseignements tirés, les meilleures pratiques, les poursuites des trafiquants et la protection des victimes. Les participants ont examiné les politiques de lutte contre la traite, les infrastructures et les mécanismes de renvoi du pays pour aider les victimes de traite.

Elle était également destinée à faciliter le dialogue entre les pays participants et l’Union européenne pour combattre ce crime par le biais d’une action coordonnée.

Parmi les participants figuraient des responsables de plusieurs ministères de pays MENA, notamment des ministères du Travail, de l’Intérieur, des Affaires sociales, des Commissions des droits de l’homme et des unités de lutte contre la traite. Des représentants de l’Université Naif pour les sciences de la sécurité et l’Union féminine jordanienne étaient également présents.

La délégation a rencontré le Ministère belge de la justice et la plateforme de coordination contre la traite des êtres humains, un juge spécialisé, le Département de l’immigration, la police belge et le Centre interfédéral pour l’égalité des chances. Elle a également rendu visite aux institutions de l’UE et a rencontré des responsables d’EMPACT et de Frontex.

Le projet PAVE, financé par l’UE, comprend six activités principales : des formations, des dialogues régionaux, des visites d’étude, une aide aux victimes, une sensibilisation, des recherches et analyses menées à bien en faisant participer les acteurs de la société civile, les responsables gouvernementaux, les migrants et le grand public. L’UE contribue à hauteur de 80% du budget total de 1,7 million d’euros.

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Fitriana Nur

OIM Liban

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