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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Des Nigérians de retour chez eux apprennent les bases de la création d’entreprise
Lagos - « Avant de me rendre en Libye, je vendais et réparais des téléphones et produisais de l’huile de palme mais j’ai cessé mon activité pour migrer à cause des problèmes de panne de courant », a confié Onyekachi, devant un public de camarades de retour. « Grâce à cette formation, mon rêve deviendra réalité car j’ai rejoint une coopérative agricole. »
Onyekachi est l’un des Nigérians de retour de Libye qui participe à une formation à la gestion d’entreprise cette semaine à Lagos (27-31 août), dans le cadre de l’aide à la réintégration organisée par l’OIM, l’organisme des Nations Unies chargé des migrations. La formation à la gestion d’entreprise et de coopératives pour les migrants de retour est le 21ème événement organisé au Nigéria ciblant les migrants de retour qui souhaitent créer une entreprise dans leur communauté d’origine.
Depuis avril 2017, 2 051 Nigérians de retour (1 130 hommes et 921 femmes) ont participé à des formations à la gestion d’entreprise dans les Etats de Lagos, d’Edo, de Nassarawa, de Kano et de Kaduna, où ils en apprennent sur les types d’entreprises qu’ils ont l’intention de créer, de manière individuelle ou collective.
Outre les programmes collectifs de réintégration, d’autres rapatriés recevront une aide à travers des projets communautaires, notamment dans les usines de transformation de jus de fruits, de l’huile de palme, de palmiste et du plantain dans les Etats d’Edo et du Delta - d’où la plupart des rapatriés sont originaires. Ces projets sont destinés à bénéficier non seulement aux individus mais également à leurs communautés d’origine.
« La formation est désormais centrée la création de davantage d’entreprises durables et pas seulement de commerce, d’achat et de vente. Nous nous concentrons plus sur les exploitations agricoles car elles sont plus durables et sont une valeur ajoutée pour les communautés de rapatriés », a déclaré Osita Osemene, formatrice principale, après la première journée d’activités. « Nous pouvons également raconter des histoires de migrants de retour comme celle d’Anita, de Benin City, qui a créé son entreprise de production d’huile de palme dans le cadre du programme de réintégration individuel, ou celle d’un groupe de rapatriés qui a créé un élevage piscicole », a-t-elle ajouté.
Les sessions étaient centrées sur l’entreprenariat, la tenue de comptes, la gestion de la chaîne d’approvisionnement et les recommandations pour développer une idée commerciale. Les migrants de retour ont également participé à des séances de « réajustement des mentalités », où ils ont eu l’occasion de faire part de leurs expériences pendant leur séjour à l’étranger. « Je suis partie le 26 mai 2017 et j’ai payé 500 000 nairas (environ 1 400 dollars) provenant des bénéfices de mon exploitation piscicole à Benin City. « Je voulais me rendre en Italie mais j’ai été arrêtée en mer, j’ai passé un mois et une semaine en prison puis j’ai reçu une aide pour rentrer au Nigéria en juin 2018 », a confié une participante prénommée Blessing, pendant l’une des sessions. « Aujourd’hui, grâce à la formation, j’ai de nouveau espoir. »
Cette formation a été organisée dans le cadre d’une initiative conjointe financée par l’UE et mise en œuvre par l’OIM en collaboration avec le gouvernement du Nigéria, qui offre une aide à la réintégration en nature en vue d’aider certains migrants de retour à créer leur entreprise. Parmi les entreprises déjà en activité figurent des élevages de volailles, des salons de beauté et des épiceries. L’aide à la réintégration peut également comprendre un traitement médical, une aide à la scolarisation et à la recherche d’emploi.
Suite à cette formation et en partenariat avec le Ministère du travail et la Chambre du Commerce et de l’industrie de Lagos, l’OIM organisera un salon de l’emploi fin septembre où les rapatriés auront l’occasion de rencontrer des dirigeants du secteur privé du Nigéria et de trouver un emploi qui corresponde à leurs compétences.
L’Initiative conjointe UE-OIM pour la protection et la réintégration des migrants est un programme de trois ans qui a déjà permis d’aider près de 10 000 femmes, hommes et enfants nigérians à rentrer chez eux volontairement de pays comme la Libye. L’Initiative, financée par le Fonds fiduciaire de l’UE pour l’Afrique, couvre près de 26 pays africains au total, dont 13 en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale.
Pour plus d’informations, veuillez contacter l’OIM au Nigéria :
Jorge Galindo, Tel: +234 906 273 9168, Email: jgalindo@iom.int
Abrahm Tamrat, Tel: +234 906 228 4580, Email: tabrahm@iom.int