Communiqué
Global

Des experts étudient les conséquences de la traite humaine sur la santé

Des experts du monde entier en matière de santé et de
lutte contre la traite se réunissent cette semaine à
Genève pour discuter des nouvelles recommandations
destinées aux professionnels de la santé sur la
façon de gérer les conséquences de la traite
humaine sur la santé.

Les participants sont essentiellement des médecins, des
psychiatres et des praticiens issus d'organisations
internationales, d'ONG et d'universités ayant une grande
expérience dans la prise en charge des victimes de la
traite. « Ces experts ont travaillé ensemble ces
derniers mois pour élaborer les recommandations »,
affirme Rosilyne Borland, de l'OIM.

L'atelier fait partie d'un projet dirigé par le
Département Migration et Santé de l'OIM dans le cadre
de l'Initiative mondiale des Nations Unies pour la lutte contre la
traite des êtres humains (UN.GIFT).

Les traumatismes occasionnés par la traite humaine vont
de la blessure physique – coupures et  fractures –
à des problèmes moins visibles tels qu'infections,
lésions internes et, souvent, de sérieux
préjudices psychologiques. Pour beaucoup de victimes, les
conséquences physiques et psychologiques peuvent être
graves et durables. Pour les praticiens, diagnostiquer et traiter
les victimes peut représenter un grand
défi. 

Les recommandations, qui seront publiées plus tard cette
année, constitueront un outil important à la fois
pour les professionnels de la santé travaillant avec les
personnes ayant été victimes de la traite et pour
ceux qui sont en contact avec des personnes toujours victimes de la
traite.

Elles ont pour but d'apporter des conseils pratiques et non
médicaux pour aider les professionnels concernés
à comprendre le phénomène de la traite
humaine, à reconnaître certains des problèmes
de santé qui y sont liés et à envisager des
approches sûres et appropriées pour soigner les
victimes.

« Les praticiens de la santé qui rencontrent une
personne victime de la traite ont une chance unique d'offrir les
soins médicaux nécessaires et des
référer ces personnes pour qu'elles puissent obtenir
l'aide dont elles ont besoin, tout en rassurant les victimes qui
souvent se blâment pour ce qui est arrivé »,
affirme le Dr Cathy Zimmerman, de l'École d'hygiène
et de médecine tropicale de Londres, l'un des auteurs des
recommandations.

Pour plus d'informations, veuillez contacter:

Rosilyne Borland

siège de l'OIM

Tél.: +41 22 717 9234

E-mail: "mailto:rborland@iom.int">rborland@iom.int