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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Des esclaves agricoles secourus en Ukraine
Kiev – A l’occasion de la Journée de lutte contre la traite le 18 octobre, le Ministère de la politique sociale et la Police nationale d’Ukraine ont révélé les détails d’un cas choquant de traite de masse lors d’une conférence de presse à Kiev, la capitale. L’Organisation internationale pour les migrations aide le gouvernement à fournir une aide immédiate aux victimes.
Plus de 80 Ukrainiens sans emploi des régions d’Odessa et de Dnipropetrovsk ont été attirés pour travailler dans une ferme par de fausses promesses d’hébergement, de repas gratuit et d’un salaire de 170 dollars par mois (bien en dessous du salaire moyen ukrainien équivalant à 400 dollars).
« Deux suspects ont été arrêtés - un homme et une femme qui recrutaient les victimes et supervisaient leur travail. Nous travaillons en vue de poursuivre le reste du groupe criminel », a déclaré Artem Kryschenko, responsable du Département de la lutte contre la traite de la Police nationale d’Ukraine, lors de la conférence de presse. Selon lui, les suspects risquent jusqu’à 12 ans d’emprisonnement.
« Le Ministère de la politique sociale d’Ukraine, qui agit comme coordonnateur national dans la lutte contre la traite, œuvre en vue d’octroyer aux victimes un statut officiel, d’évaluer leurs besoins et de leur fournir une aide psychosociale, médicale et financière en partenariat avec la société civile et des organisations internationales », a déclaré Serhii Nizhynskyi, Ministre adjoint de la politique sociale d’Ukraine.
Cette semaine, l’OIM a distribué de la nourriture, des articles d’hygiène et des vêtements à 22 personnes parmi les victimes - celles qui ont été recrutées dans la région de Dnipropetrovsk et qui sont rentrées chez elles avec l’aide des autorités.
« Le travail forcé est la principale tendance de la traite d’êtres humains en Ukraine, représentant plus de 90 pour cent des victimes que nous aidons », a déclaré Anh Ngyuen, chef de mission par intérim de l’OIM en Ukraine.
Entre janvier et juin 2019, la mission de l’OIM en Ukraine a identifié et aidé 600 victimes de traite. Près de 70 pour cent d’entre elles étaient des hommes. Le nombre total de survivants de traite aidés par l’OIM depuis le début de ses activités de réintégration en Ukraine il y a 19 ans avoisine les 16 000. L’OIM aide également l’Etat ukrainien et les organisations non gouvernementales à renforcer leur capacité à sensibiliser le public, à aider les victimes et à poursuivre les criminels.
« Le gouvernement et la société civile d’Ukraine ont pris un certain nombre de mesures pour mettre en œuvre une réponse nationale viable à la traite d’êtres humains. Dans le même temps, les Ukrainiens étant exposés à de nombreux risques, l’OIM se tient prête à accroître ses efforts pour lutter contre l’esclavage moderne », a déclaré Anh Nguyen.
Oksana* lived in a village in the south of Ukraine with no work available in the district. She needed money Oksana* vivait dans un village au sud de l’Ukraine où elle n’avait pas accès à l’emploi. Elle avait besoin d’argent pour une opération du bras alors quand un ami lui a montré une offre d’emploi dans une exploitation agricole dans la région d’Odessa, elle a décidé d’accepter malgré son mauvais état de santé. Oksana devait travailler dans les champs et dans une usine de mise en conserve. La journée de travail commençait à 7h00 et se terminait tard le soir. Les conditions de vie étaient extrêmement mauvaises. La nourriture donnée par l’employeur était insuffisante et de qualité médiocre alors Oksana a commencé à développer d’autres problèmes de santé. Pendant six mois, Oksana n’a reçu aucun salaire - la femme qui supervisant les ouvriers a déclaré qu’ils avaient tout dépensé pour leur nourriture. Les ouvriers étaient gardés 24h sur 24 et ceux qui tentaient de s’échapper des champs étaient attrapés et battus. *Nom modifié pour protéger la vie privée. |
Vidéo de la Police nationale montrant les terribles conditions dans lesquelles étaient détenues les victimes de traite : https://youtu.be/mqJ9Y5R0GKI
Pour plus d’informations, veuillez contacter Varvara Zhluktenko, OIM Ukraine, Tel. +38 044 568 50 15, +38 067 447 97 92, email : vzhluktenko@iom.int