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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Déclaration du Directeur général de l'OIM, António Vitorino, à l'occasion du dixième anniversaire du conflit syrien
António Vitorino
Genève - Cette semaine marque une décennie de conflit et de destruction en Syrie. D'innombrables personnes ont perdu la vie dans la guerre, des millions de personnes ont été déracinées et déplacées, et des générations entières ont été touchées.
Pour de nombreux Syriens, le retour à leur vie d'antan n'est plus envisageable et aller de l'avant est un déchirement quotidien. Les personnes touchées par la crise font preuve d'une résilience et d'une persévérance remarquables, mais elles n'ont eu que peu de répit face aux conséquences irréversibles du conflit et des massacres.
Tragiquement, beaucoup de ceux qui restent à l'intérieur du pays continuent de souffrir de graves violations des droits de l'homme, de la faim et de la violence, une situation davantage aggravée par la pandémie. Les perspectives économiques et politiques pour les 12 prochains mois restent sombres, car les personnes les plus touchées ont du mal à joindre les deux bouts.
Trente pour cent de la population totale est actuellement déplacée, dont 2,7 millions de personnes dans le nord-ouest du pays. Au cours de la dernière décennie, beaucoup étaient en permanence en fuite ; près d'un quart des déplacés internes syriens ont été contraints de fuir au moins quatre fois.
Alors qu’une centaine de pays ont ouvert leurs portes aux réfugiés syriens, plus de 5,6 millions de personnes résident dans des camps de réfugiés ou des centres urbains dans les pays voisins : Turquie, Iraq, Jordanie, Liban et Égypte.
D'autres sont allés plus loin, entreprenant de dangereux périples dans la Méditerranée ou à travers des terres redoutables, prenant de grands risques dans l'espoir d'une vie meilleure.
Si de nombreux Syriens ont réussi à s'intégrer dans leur pays d'asile ou se sont réinstallés à l'étranger, beaucoup d'autres ont encore du mal à satisfaire leurs besoins fondamentaux ou à trouver des possibilités pour construire un avenir meilleur.
L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) aide les Syriens qui ont fui le conflit au cours des dix dernières années.
Nos équipes continuent de travailler sans relâche pour soutenir ceux qui en ont le plus besoin en leur fournissant une aide humanitaire vitale et pour promouvoir la cohésion sociale et les opportunités d'intégration qui ont permis à beaucoup de recommencer leur vie. Nos opérations de réinstallation ont aidé plus de 230 000 réfugiés syriens à se rendre en toute sécurité vers de nouveaux pays.
A l'intérieur de la Syrie, nous soutenons le travail de milliers de travailleurs humanitaires syriens de première ligne qui prennent chaque jour de gros risques personnels pour aider des millions de personnes en détresse et pour suivre l'ampleur des déplacements. L'an dernier, les opérations transfrontalières de l'OIM ont permis d'atteindre plus d'un million de personnes.
Malgré tous nos efforts, il reste encore beaucoup à faire pour atténuer les souffrances des Syriens, soutenir la résilience des communautés et trouver des solutions dignes pour toutes les personnes déplacées.
L'accès au nord du pays grâce aux opérations transfrontalières en cours reste une intervention humanitaire essentielle pour sauver des vies.
Une augmentation des engagements financiers de la communauté internationale pour les opérations humanitaires est tout aussi cruciale. Sans un investissement plus important pour répondre de manière adéquate aux besoins urgents de 13,4 millions de personnes en Syrie, nous risquons d'aggraver cette tragédie humaine.
J'appelle nos partenaires de confiance et la communauté donatrice internationale à continuer à soutenir les opérations de l'OIM en Syrie, pour ne pas tourner le dos au peuple syrien.
Et bien qu'un financement humanitaire plus important soit nécessaire de toute urgence, cette situation ne sera jamais résolue par la seule aide humanitaire. Trop de vies continuent d'être menacées en l'absence de solutions à long terme.
Je me joins à mes homologues responsables des Nations Unies pour appeler à une résolution durable pour mettre fin au conflit et permettre au peuple syrien de reconstruire sa vie dans la dignité. En définitive, seule une solution politique pourra mettre un terme à cette décennie de conflit et de souffrance et apporter une paix durable.
Pour plus d'informations, veuillez contacter :
Angela Wells, OIM Genève, Email : awells@iom.int
Mohammedali Abunajela, Bureau régional de l'OIM pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (arabe), Email : mmabunajela@iom.int.