Communiqué
Global

Début des opérations de régularisation de migrants péruviens

Un premier groupe de 499 Péruviens a été
régularisé cette semaine en Equateur dans le cadre de
la première phase d'un programme de régularisations
mis en place par le gouvernement équatorien.

Ces migrants péruviens, installés dans les
provinces d'Azuay, d'El Oro et de Loja, sont
régularisés dans le cadre d'un accord de
réciprocité en faveur de la «
régularisation du statut des ressortissants
équatoriens et péruviens en tant que travailleurs et
migrants dans la zone frontalière » dont
bénéficient également les Equatoriens
installés au Pérou.

La seconde phase de ce programme sera lancée en 2008 et
se prolongera jusqu'en 2009. Ce programme de régularisation
ne prévoit pas d'accorder une autorisation de séjour
permanent, mais de délivrer un permis de travail aux
personnes participant à ce programme, qui ne pourront
être expulsées ou exploitées par des employeurs
dénués de scrupules, et bénéficieront
des mêmes droits que les travailleurs équatoriens.

Cet accord prévoit de régulariser près de
30000 Péruviens et Equatoriens vivant dans la région
frontalière.

Si l'Equateur est un pays d'origine pour les migrants se rendant
en Amérique du Nord et en Europe, le nombre de migrants
arrivant en Equateur à la recherche de meilleures
opportunités, en particulier depuis le Pérou et la
Colombie, n'a cessé d'augmenter ces cinq dernières
années.

Les migrants originaires de ces pays vont en Equateur pour
trouver un travail qui leur permettra d'être
rémunérés en dollars, devise officielle du
pays. Les migrants péruviens installés en Equateur
travaillent principalement dans le secteur agricole, le secteur de
la construction ou travaillent comme domestiques.

Les services d'immigration équatoriens signalent que de
janvier 2001 à mars 2007, 721666 Péruviens sont
entrés sur le territoire équatorien. Selon les
chiffres officiels, sur la même période, 402261
Péruviens ont quitté le territoire équatorien,
ce qui laisse entendre que 319405 Péruviens sont
restés dans le pays.

« Le Ministère des Affaires
étrangères a pour principe de ne pas criminaliser les
migrants, attitude caractéristique de la politique
gouvernementale en matière de migrations » explique
Alejandro Guidi, chef de mission de l'OIM en Equateur.

Sur demande du Secrétariat national des migrants et du
Ministère des Affaires étrangères et
grâce à des financements issus du Fonds 1035 de l'OIM,
le bureau de l'OIM en Equateur a participé à la
planification du processus de régularisation et joue un
rôle clé dans la mise en œuvre de ce programme en
fournissant une aide technique et des conseils.

Ces financements permettront de fournir un soutien technique en
vue de l'élaboration et de la mise en œuvre d'une
campagne d'information et de conférences, de faciliter le
processus d'enregistrement, et de couvrir les frais de
scolarisation des mineurs exploités à des fins de
travail forcé en Equateur.

Le fonds 1035 de l'OIM fournit un soutien particulier aux Etats
membres en développement et aux Etats membres dont
l'économie est en pleine transition pour le
développement et la mise en œuvre de projets conjoints
des gouvernements et de l'OIM visant à apporter une
réponse aux questions liées à la gestion de
certains aspects de la migration. Depuis sa création en
2001, ce fonds a permis de financer plus de 140 projets dans
différents domaines d'activité de l'OIM, dont ont pu
bénéficier plus de 80 Etats membres.

Pour plus d'informations, veuillez contacter:

Ana María Guzmán

OIM Equateur

Tél. : +593-2-22-53-948/49

E-mail : "mailto:aguzman@oim.org.ec">aguzman@oim.org.ec