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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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De nouvelles données sur le marché du travail aident l’Initiative conjointe à soutenir les mi-grants de retour
Addis-Abeba - Les migrants qui cherchent à se réintégrer dans leur communauté d’origine sont confrontés à un certain nombre de difficultés, notamment le manque de compétences utiles sur le marché du travail, l’accès limité à la finance et aux solutions de recrutement et de systèmes de soutien inadéquats.
Ce sont les conclusions d’un nouveau rapport sur le marché du travail et l’évaluation des compétences dans les services, rédigé grâce au financement de l’Union européenne dans le Cadre de l’Initiative conjointe UE-OIM pour la protection et la réintégration des migrants dans la corne de l’Afrique.
Egalement connue sous le nom d’ « Initiative conjointe », le projet facilite la gestion de migrations, ordonnées, sûres, régulières et responsables en développant des procédures et processus fondés sur les droits et centrés sur le développement concernant la protection et la réintégration durable. Elle est financée par le Fonds fiduciaire de l’UE et a été établie en coopération étroite avec 26 pays africains au total.
Le rapport sur le marché du travail et l’évaluation des compétences dans les services fait suite à une étude réalisée en Ethiopie et en Somalie par Altai Consulting, une société indépendante de conseil. Le segment éthiopien de la recherche a été entrepris à dans les Etats régionaux d’Amhara, d’Oromia, de Tigray et dans la Région des nations, nationalités et peuples du Sud (RNNPS).
L’évaluation a été réalisée auprès des migrants qui sont rentrés chez eux avant le lancement de l’Initiative conjointe. Cette dernière prévoir actuellement d’intensifier ses activités en 2019, avec plusieurs partenariats et collaborations en cours, et utilisera les conclusions de l’évaluation comme référence.
Le rapport décrit les conditions économiques difficiles et les taux de chômage élevés comme les principaux facteurs de la migration irrégulière en Ethiopie. Le pays est un pays d’origine et de destination majeur pour les migrants en Afrique de l’Est et dans la corne de l’Afrique.
Toutefois, de nombreux migrants ne parviennent jamais jusqu’à leur destination prévue : ils restent soit bloqués dans des pays de transit, soit incapables de faire face aux conditions difficiles qu’engendre la migration irrégulière.
Très souvent, les migrants retournent dans leur pays d’origine dans des situations bien pires que quand ils sont partis, sur le plan aussi bien économique que psychologique. Le rapport indique que les rapatriés doivent être formés à des compétences utiles sur le marché du travail à travers des programmes de formation et de stage afin qu’ils entrent avec succès sur le marché du travail. Il est aussi mentionné qu’associer les instituts de formation et d’éducation technique et professionnelle avec le secteur privé est essentiel pour faire correspondre l’offre et la demande.
Une fois de retour chez eux, les migrants sont souvent intéressés à créer leur propre entreprise. Toutefois, le manque de capital de départ est leur principal obstacle. D’après le rapport d’évaluation, 74 pour cent des rapatriés interrogés étaient dans l’incapacité d’emprunter de l’argent et seuls 6 pour cent de ceux qui le pouvaient ont reçu de l’argent d’institutions financières.
Les institutions gouvernementales, les instituts de formation, les organismes locaux et internationaux, les organisations non gouvernementales (ONG), les entreprises privées, les rapatriés, les dirigeants communautaires et les représentants des jeunes ont été sondés pour l’étude. L’évaluation était destinée à identifier des réponses efficaces aux besoins de réintégration des rapatriés, tout en cherchant à renforcer leur employabilité et leurs capacités d’entreprenariat.
L’étude recommande une coordination accrue entre les instituts de formation et les institutions de microfinance. Elle suggère aussi que les partenariats avec les ONG soient étudiés pour faciliter le paiement des intérêts des fonds empruntés et recommande de multiplier les solutions de recrutement afin de réduire les difficultés que connaissent les rapatriés dans l’accès aux offres d’emploi. La coopération étroite avec les instituts de formation, l’utilisation croissante d’internet et des plateformes de médias sociaux en milieu urbain et des panneaux d’affichage publics en milieu rural font partie des solutions suggérées.
S’agissant de la réintégration durable, le rapport recommande que les composantes sociales et psychosociales de la réintégration soient aussi abordées.
« D’importantes conclusions sont issues du rapport d’évaluation qui peuvent permettre aux acteurs qui contribuent à la réintégration des rapatriés d’être bien informés et de mettre en œuvre des projets fondés sur des faits », a déclaré Sara Basha, coordonnatrice du programme de l’Initiative conjointe en Ethiopie. « Le programme établit actuellement des partenariats avec les ONG nationales à des fins de collaboration en matière de réintégration durable des rapatriés. »
Pour plus d’informations, veuillez contacter Helina Mengistu, OIM Ethiopie, Tel : +251116611117, Mobile : +251910220414, Email : hmengistu@iom.int