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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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De nouvelles données recueillies par l’OIM révèlent les dernières tendances migratoires en Mauritanie
Nouakchott - L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Mauritanie a présenté une étude cette semaine (17/09), révélant que la Mauritanie, pays de 3,9 millions d’habitants situé en Afrique de l’Ouest, était à la fois un pays de transit le long de l’itinéraire de la Méditerranée occidentale et un pays de destination pour les migrants ouest-africains recherchant des possibilités d’emploi dans les secteurs florissants de la pêche et de la construction.
A travers des entretiens réalisés auprès d’informateurs clés - représentants de communautés de migrants, autorités locales et associations à Nouakchott, la capitale de la Mauritanie - l’OIM estime aujourd’hui à 84 000 le nombre de migrants vivant dans la ville. Sur un échantillon de 1 183 migrants interrogés, une grande majorité des personnes qui ont migré à Nouakchott ont indiqué qu’elles étaient parvenues à obtenir des emplois rémunérateurs (94%) bien que seulement 39 pour cent aient indiqué prévoir de rester dans la capitale.
Une majorité (61%) d’entre elles considèrent leur relation avec la communauté d’accueil comme bonne ou très bonne à Nouakchott et 85 pour cent de celles qui sont tombées malades ont déclaré avoir reçu un traitement médical adéquat. Parmi ceux qui prévoient de quitter le pays, l’Espagne, le Maroc et l’Italie sont les principales destinations prévues.
« Ces nouvelles conclusions sur les mouvements migratoires en Mauritanie confirment certaines des tendances que nous avons observées récemment. Par ailleurs, le nouvel outil de suivi de la transhumance développé par l’OIM montre un mouvement saisonnier important des populations en Mauritanie, mouvement qui est source de revenu et qui pourrait être de plus en plus impacté par le changement climatique et l’instabilité aux frontières », a déclaré Laura Lungarotti, chef de mission de l’OIM en Mauritanie.
La plupart des migrants vivant en Mauritanie sont des hommes sénégalais, maliens et guinéens âgés de 18 à 35 ans. Les migrants à Nouakchott restent généralement plus longtemps que ceux à Nouadhibou (20 pour cent sont arrivés dans la capitale avant 2010 tandis qu’une majorité de ceux vivant à Nouadhibou sont arrivés entre 2017 et 2019).
Nouadhibou, principale ville portuaire de Mauritanie, compte une population estimée de 32 000 migrants, dont la majorité considéraient Nouadhibou comme leur destination prévue au moment de leur départ (70%). Au moment où le sondage a été réalisé, seuls 25 pour cent prévoyaient de rester tandis que 38 pour cent avaient l’intention de partir. Le reste n’a indiqué aucun projet défini.
Parmi ceux souhaitant partir, 21 pour cent ont mentionné qu’ils voulaient retourner dans leur pays d’origine, tandis que 16 pour cent prévoient de rejoindre un autre pays.
Lors de l’événement de lancement, l’OIM a également présenté aux représentants du gouvernement et à ses partenaires les résultats de son récent outil de suivi de la transhumance, qui vise à fournir de meilleures informations sur les chemins de transhumance en raison des problèmes liés au climat.
Pendant la période de collecte, plus de 2 000 troupeaux - environ 450 000 têtes de bétail - et environ 8 700 éleveurs ont été observés dans les régions de Trarza, de Gorgol et de Guidimagha, à la frontière sud avec le Sénégal et le Mali.
Jusqu’à 62 pour cent des éleveurs ont déclaré qu’ils faisaient face à des difficultés liées aux conditions environnementales en chemin, et 6 pour cent ont mentionné les conflits avec les communautés locales pendant la transhumance car les ressources se font rares et la concurrence entre les communautés pour y accéder augmente.
Ces tendances migratoires ont été établies par l’outil de collecte des données de la Matrice de suivi des déplacements (DTM) de l’OIM.
« Le gouvernement recueille régulièrement des informations sur les mouvements migratoires à travers le pays et nous renforçons notre collaboration avec tous les acteurs pour garantir que la collecte, l’analyse et le partage des données deviennent réguliers », a déclaré Sidi Mohamed El Ghassem, responsable de la Surveillance territoriale du Ministère de l’intérieur de Mauritanie.
L’OIM en Mauritanie continuera de surveiller les tendances migratoires à travers le pays et poursuivra ses activités de DTM à Nouakchott, Nouadhibou et le long des itinéraires de transhumance. Parmi les prochaines initiatives figureront des programmes sur la protection des populations vulnérables et la mobilité des enfants.
Ces activités de collecte de données ont été rendues possibles grâce au soutien de l’Initiative conjointe UE-OIM pour la protection et la réintégration des migrants en Mauritanie, du gouvernement du Japon et du Fonds de l’OIM pour le développement.
Pour consulter le rapport, cliquez ici.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Lisa Godde, OIM Mauritanie, email : lgodde@iom.int