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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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De nouvelles conclusions montrent un manque de solutions durables pour les Iraquiens déplacés
Erbil - Cinq ans après le début de la crise de l’EI en Iraq, plus de 1,8 million de personnes restent déplacées. Même si la plupart des déplacés internes vivant hors des camps ont d’abord vu leurs conditions de vie s’améliorer dans les premières années du déplacement, bon nombre sont aujourd’hui dans l’incertitude, travaillant souvent dans le secteur informel, vivant dans des conditions de surpeuplement avec leurs familles élargies dans de petits espaces de vie et dépendant de l’argent de membres de leur famille ou de pensions du gouvernement.
Ce sont les conclusions de la dernière étude pluriannuelle en cours que l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et l’Université de Georgetown ont réalisée auprès de 4 000 familles déplacées à l’intérieur du pays et vivant hors des camps.
Access to Durable Solutions: Three Years in Displacementhttp://iomiraq.net/reports/iom-iraq-access-durable-solutions-three-years-displacement (en anglais) est le rapport publié aujourd’hui (12/02), troisième partie de l’étude depuis son lancement en 2015.
Chaque année, les recenseurs de l’OIM réalisent des entretiens avec les familles autour de huit critères qui contribuent à ce que la communauté humanitaire définit comme des solutions durables pour les déplacés internes : sûreté et sécurité, qualité de vie, emploi, logement, séparation et réunification familiale, documentation, participation aux affaires publiques et accès à la justice.
« Ces familles déplacées trouvent des solutions pour satisfaire leurs besoins essentiels mais au détriment de leur qualité de vie ou en dépendant des autres en leur empruntant de l’argent ou en recevant de l’aide ou la charité », a déclaré le Professeur Rochelle Davis, de l’Université de Georgetown.
« Au fil du temps, nous voyons que les gens survivent mais principalement en ayant recours à ces solutions à court terme impulsées par la crise plutôt que des solutions viables sur le long-terme », a-t-elle poursuivi.
L’étude montre également que le sentiment de sécurité parmi les déplacés internes a fortement augmenté ces trois dernières années et davantage de gens affirment faire confiance aux institutions de l’Etat pour obtenir justice, plutôt qu’aux autorités tribales ou religieuses.
Il est intéressant de noter que pendant toute leur période de déplacement, les déplacés internes ont davantage participé aux groupements de citoyens et aux initiatives de réconciliation locales dans leur lieu de déplacement mais la participation générale reste faible (passée de 4 à 13 pour cent). En revanche, parmi les rapatriés interrogés dans la même étude, 20 pour cent participent aux efforts de réconciliation dans leur lieu d’origine.
L’étude indique également que 75 pour cent des déplacés internes vivent dans des logements en location pendant leur période de déplacement.
« Tandis qu’environ quatre millions de déplacés internes sont retournés dans leur lieu d’origine ou ont déménagé à d’autres endroits, environ 1,8 million de personnes restent déplacées. Elles s’avèrent être très résilientes mais restent vulnérables et ont besoin d’un soutien constant de la part de la communauté humanitaire », a déclaré Gerard Waite, chef de mission de l’OIM en Iraq.
Un père déplacé de Ramadi, dans le gouvernorat d’Al-Anbar, participant à l’étude et vivant désormais à Basra, a déclaré : « ma situation s’est beaucoup améliorée ces cinq derniers mois car je suis reconnu pour mon métier de menuisier. Ce travail contribue au revenu de ma famille. Avant de trouver ce travail, nous n’avions pas de vêtement, pas d’accès à l’éducation, et parfois pas d’accès aux soins de santé. En ces temps de crise, nous avons la chance d’avoir suffisamment de revenu pour satisfaire nos besoins essentiels. »
Pour plus d’informations, veuillez contacter Sandra Black, OIM Iraq, Tel. +964 751 234 2550, email : sblack@iom.int