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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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D’autres témoins apportent de nouvelles informations à l’OIM sur le tragique naufrage en Méditerranée
Infographie : http://www.iom.int/files/live/sites/iom/files/pbn/photos/map-for-pbn-Fra.jpg
Genève – Le personnel de l’OIM Grèce qui se trouve actuellement en Crète a interrogé aujourd’hui d’autres survivants sur le naufrage intentionnel de migrants se rendant en Europe depuis l’Egypte.
Les survivants ont corroboré les dires selon lesquels les passeurs sont devenus violents lorsque les 500 migrants qu’ils escortaient vers l’Europe ont refusé d’être transférés sur un plus petit bateau hors d’état de naviguer.
Mardi, les survivants ont raconté à l’OIM qu’ils avaient déjà été contraints à changer de bateau trois fois. Lorsqu’ils ont refusé un quatrième changement – jugeant l’embarcation trop instable – une violente altercation a éclaté. Les survivants ont expliqué que les passeurs ont menacé les passagers de les ramener en Egypte s’ils ne montaient pas à bord. Les migrants ont continué à refuser de monter à bord du petit bateau.
A ce moment-là, d’après les témoignages de quatre des six survivants, les dix passeurs, qui seraient d’origine palestinienne et égyptienne, ont commencé à crier et à jeter des projectiles aux migrants.
Le bateau des passeurs s’est approché de l’embarcation des migrants. Certains ont réussi à grimper à bord du petit bateau. Les témoins disent ensuite que les passeurs les ont forcés à sauter à l’eau puis ont enfoncé le gros bateau. Les témoins ont raconté qu’il a immédiatement commencé à couler et que les passeurs sont restés dans la zone pour s’assurer que le bateau des migrants avait bien coulé.
« Après avoir enfoncé notre bateau, ils ont attendu pour s’assurer qu’il avait complètement coulé avant de repartir en riant », a confié l’un des survivants à l’OIM.
« Quand le bateau a été enfoncé une première fois, l’un des passagers s’est pendu en désespoir de cause », a-t-il ajouté.
Les survivants, dont plusieurs femmes, sont des ressortissants palestiniens, un ressortissant égyptien et un Syrien. Tous les témoins ont déclaré que les passeurs étaient de nationalité palestinienne et égyptienne.
Les deux survivants palestiniens en Crète ont raconté que le périple avait débuté plein d’espoir dans ce qu’ils appellent une « agence de voyage » à Gaza, qui a organisé leur voyage vers l’Italie. Le coût du voyage pour chaque migrant s’élevait à 2 000 dollars, payés en avance. Les survivants ont confié avoir reçu des subventions pour reconstruire leur habitation, qu’ils ont utilisé pour payer les passeurs. L’« agence de voyage » a donné rendez-vous aux migrants à un point de rencontre en Egypte pour qu’ils puissent continuer leur périple par bateau.
D’après leurs déclarations, ils sont arrivés séparément au rendez-vous en Egypte où quatre bus les attendaient pour les transporter au port de Damietta près d’Alexandrie. Les survivants ont estimé que chaque bus transportait jusqu’à 100 personnes. Une fois au port, ils ont embarqué sur un bateau, qu’ils estimaient mesurer entre 15 et 18 mètres de long, avec des migrants déjà à bord.
« Quand nous sommes arrivés au port pour embarquer, le bateau semblait déjà à moitié plein », a raconté le témoin.
Le Capitaine a fait un compte à bord et a compté entre 400 et 450 migrants, sans inclure les enfants de moins de 10 ans. Grâce à ce témoignage, l’OIM pense que près d’une centaine d’enfants aurait pu se trouver à bord et aurait péri en mer.
D’après les témoins, le bateau était composé de deux ponts transportant 300 personnes sur le pont inférieur et 200 autres sur le pont supérieur. Ils ont navigué pendant quatre jours et ont été transférés trois fois sur de plus petites embarcations. Les témoins ont raconté que les 300 personnes sur le pont inférieur ont été piégées et se sont noyées tout de suite. Les survivants racontent qu’ils ont regardé les migrants jetés par dessus bord s’agripper les uns aux autres pour rester en vie.
« Nous nous sommes accrochés en formant un cercle pour ne perdre personne », a confié un survivant à l’OIM en Crète.
Plusieurs ont réussi à se maintenir hors de l’eau pendant près de trois jours. Mais le troisième jour, le temps a changé, des vents forts et des vagues ont fait rage dans la zone et les gens ont commencé à disparaître sous les eaux.
Un peu plus tard, un cargo a repêché neuf survivants. Sept d’entre eux, dont une petite fille de 2 ans, ont été transportés par un hélicoptère militaire grec vers un hôpital en Crète. L’un des survivants est décédé et une petite fille se trouve toujours dans un état critique.
Les survivants en Crète ont fourni les informations des autorités sur les groupes criminels aux garde-côtes grecs.
Pour plus d’informations : www.iom.int - Facebook.com/iommigration Twitter @IOM_news
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Note précédente : L’OIM enquête sur la noyade de 500 migrants provoquée délibérément dans la Méditerranée