La mission de l'OIM en Équateur apporte son soutien à
la Faculté latino-américaine de Sciences sociales
(FLACSO en espagnol) pour la création du premier cours
universitaire sur les migrations et le développement.

Ce nouveau cours de six mois a débuté cette
semaine avec 23 étudiants. Il vise à
développer la capacité des participants à
élaborer et mettre en place des politiques et des programmes
liés aux migrations afin de contrer les conséquences
négatives que les migrations peuvent avoir sur le pays et
ses habitants. Il vise également à contribuer
à une meilleure compréhension des thèmes des
migrations et du développement.

Les participants étudieront en outre les flux migratoires
internes des zones rurales vers les zones urbaines, qui ont
débuté il y a plusieurs décennies et ont
persisté en Équateur.

Les migrations internationales ont sérieusement
commencé à la fin des années 90 suite à
la crise économique ayant frappé le pays et qui a
entraîné une baisse de 30 pour cent de son PIB. Au
cours des sept dernières années, quelque 1,5 millions
d'Équatoriens ont quitté le pays pour se rendre en
Europe occidentale, principalement en Espagne et en Italie. La
Banque centrale équatorienne estime que plus de deux
millions d'Équatoriens vivent actuellement à
l'étranger. 

L'OIM, le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), le
Secrétariat national pour les migrants (SENAMI en espagnol),
le Plan migration, communication et développement –
une alliance locale d'organisations travaillant sur les questions
migratoires, et le Ministère équatorien des Affaires
étrangères se sont unis pour soutenir l'initiative de
la FLACSO en vue de créer la formation sur les migrations et
le développement.

La formation est ouverte aux professionnels des institutions
publiques et privées impliquées dans
l'élaboration et la mise en place de politiques publiques
portant sur les migrations et le développement, aux
chercheurs, aux communicateurs, aux défenseurs des droits
humains et aux membres de la société civile
souhaitant se spécialiser dans le domaine des
migrations.

«L'OIM est fière d'apporter un soutien financier
à ce premier cours universitaire de formation sur les
migrations et le développement. Jusqu'ici, ce thème
important n'était pas abordé dans les
universités équatoriennes », explique Alejandro
Guidi, chef de mission de l'OIM en Équateur.

Pour plus d'informations, veuillez contacter:

Ana Maria Guzmán

OIM Quito

Tél.: 593.2-22-53-948/49/50

E-mail: "mailto:aguzman@oim.org.ec">aguzman@oim.org.ec