Les experts des gouvernements en matière de changement
climatique, d’environnement et de migrations réunis
à Genève, ont élaboré une série
de propositions visant à aider les gouvernements et les
institutions à mieux gérer la migration
environnementale, qui devrait s’accroître
considérablement au cours des 40 prochaines années.

L'atelier de 2 jours, organisé dans le cadre du Dialogue
international sur la migration 2011 de l'OIM, était
centré sur l'interaction complexe entre le changement
climatique, la dégradation de l'environnement et la
mobilité humaine.

Entre 25 millions et 1 milliard de personnes pourraient
être déplacées en raison du changement
climatique d’ici 2050, alors que la planète est de
plus en plus confrontée à des catastrophes naturelles
de forte intensité telles que les séismes et les
inondations éclaires, ainsi qu’à la
dégradation de l'environnement, telle que la
désertification et la hausse du niveau de la mer.

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title="">Dialogue international sur la migration: Changement
climatique, dégradation de l’environnement et
migration

Les participants ont identifié trois domaines principaux
dont les gouvernements et les institutions doivent renforcer les
capacités afin de réduire la migration forcée,
d'assurer l'aide et la protection et d’aider les migrants
à trouver des solutions durables à leurs situations.
Ils ont également étudié la possibilité
d’utiliser la migration comme une stratégie
d’adaptation au changement climatique.

Ils ont convenu que le renforcement de capacités doit se
centrer sur l’acquisition de connaissances et
l’amélioration de la collecte de données, sur
le renforcement des cadres légaux, institutionnels,
administratifs et juridiques, et sur le renforcement des
capacités opérationnelles et techniques.

Pour chacun de ces domaines, ils ont proposé un certain
nombre d'activités futures possibles, notamment
l'élaboration d'un programme de recherche
stratégique, l'expansion de la coopération et de la
consultation régionale et le développement de mesures
et de programmes de préparation visant à
prévenir et à gérer les déplacements et
à réduire l’impact de la migration
forcée dans les cas de catastrophes naturelles. Ces mesures
comprennent des systèmes d’alerte et des plans
d'interventions d'urgence.

Au cours des débats, les participants se sont
accordés sur l'adoption de processus globaux et
participatifs, centrés sur les communautés locales et
mettant l'accent sur le renforcement des capacités dans les
pays en développement et les pays les moins avancés,
qui sont plus exposés aux risques de subir les effets de la
dégradation de l’environnement et du changement
climatique.

Pour plus d'informations, veuillez contacter :

Karoline Popp

IOM HQ

Tel: +41.22.717.9402

E-mail: "mailto:kpopp@iom.int">kpopp@iom.int