Communiqué
Global

Cadre de protection pour les migrants victimes de traite et d’exploitation au Moyen-Orient et en Afrique du Nord

Jordanie - Cette semaine, l’OIM a organisé un dialogue régional en Jordanie, encadré par le gouvernement jordanien, intitulé : « Créer un cadre de protection pour les victimes de traite et les migrants exploités au Moyen-Orient & en Afrique du Nord : Dialogue régional sur le partage de pratiques prometteuses en matière de protection. »

Le dialogue de trois jours, qui s’est terminé hier dans une station balnéaire de la Mer morte, a réuni des hauts responsables gouvernementaux de la lutte contre la traite originaires d’Egypte, d’Iraq, de Jordanie, du Royaume d’Arabie saoudite, du Liban et du Koweït, afin de faire part de leurs expériences en matière de protection des victimes de traite et des migrants exploités.

L’objectif de ce premier de deux dialogues était de lancer le débat sur la création d’un cadre régional pour la protection des victimes au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Il a permis de faire le point sur les meilleures pratiques, les défis et les enseignements tirés.

Parmi les recommandations figuraient le renforcement des mesures de protection pour les victimes de traite et les migrants exploités et la nécessité de déployer des efforts collectifs à travers la région par le biais d’actions ciblées et coordonnées. Les gouvernements ont reconnu la nécessité de mettre en place une approche régionale pour garantir une réponse efficace centrée sur la victime.

Le dialogue fait partie d’un projet régional de l’OIM intitulé : « Action visant à protéger et aider les travailleurs migrants vulnérables et exploités au Moyen-Orient et en Afrique du Nord », financé par l’Union européenne. Il vise à contribuer à protéger le plus largement possible les travailleurs migrants contre l’exploitation et la traite dans cinq pays : l’Egypte, l’Iraq, la Jordanie, le Royaume d’Arabie saoudite et le Liban.

Ce projet régional comprend six activités principales : le renforcement de capacités des acteurs de première ligne ; les dialogues régionaux ; les visites sur site ; l’aide ciblée aux victimes ; la sensibilisation aux mauvais traitements et aux droits des migrants ; la recherche et l’analyse. Les activités sont mises en œuvre en faisant participer les acteurs de la société civile, les responsables gouvernementaux, les migrants et le public. L’Union européenne contribue à hauteur de 80% du budget total du projet qui s’élève à 1,7 million d’euros.

Pour plus d’informations, veuillez contacter

Fitriana Nur
OIM Jordanie
Tel: +961 (7) 662 06 48
Email: fnur@iom.int