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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Avec le soutien des Etats-Unis et du Canada, l’OIM renforce la police nationale haïtienne aux frontières
Port-au-Prince - Les gouvernements des Etats-Unis et du Canada ont confirmé, cette semaine, leur soutien financier continu au travail de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) dans le déploiement de la Police haïtienne aux frontières (POLIFRONT). Le financement supplémentaire des deux gouvernements s’élève à 4,7 millions de dollars, permettant le déploiement intégral de la POLIFRONT à tous les postes-frontières officiels d’Haïti.
Grâce au financement confirmé (2,3 millions de dollars américains) du Bureau des affaires de stupéfiants (INL) du Département d’Etat américain et (3 millions de dollars canadiens) du Programme pour les opérations de paix et de stabilisation (POPS) du gouvernement canadien, l’OIM pourra aider la Police nationale haïtienne à établir une présence permanente aux postes-frontières officiels restants à Malpasse et Belladere, qui seront achevés d’ici 2021. Il s’agit de la troisième subvention accordée à l’OIM pour aider la POLIFRONT dans sa lutte contre la criminalité transnationale à la frontière.
D’après le Commissaire Marc Justin, Directeur de la POLIFRONT, « le soutien technique et financier des gouvernements américain et canadien pour l’établissement de la police aux frontières en Haïti témoigne non seulement de l’efficacité de la coopération dans la lutte contre la criminalité transnationale organisée, mais également de sa détermination sans faille à lutter contre les crimes transnationaux. La POLIFRONT vous en est reconnaissante. »
Avec quatre postes-frontières officiels et 96 points de passage non officiels, la frontière entre Haïti et la République dominicaine est extrêmement poreuse et permet la prolifération d’activités illégales comme la traite et le trafic illicite d’êtres humains, de produits de contrebande et d’autres formes de trafic illicite.
Le POPS et l’INL ont commencé à financer les activités de l’OIM en 2017 pour aider au déploiement de la première unité de police aux frontières en Haïti. Après le déploiement réussi de 110 officiers en janvier 2018 au point de passage d’Ouanaminthe (Département du Nord-Est), l’INL et le POPS ont continué à aider l’OIM en 2018 et 2019 pour établir une nouvelle base de la POLIFRONT à Anse-à-Pitres (Département du Sud).
Les principales activités de cette intervention de l’OIM comprennent la construction ou la réhabilitation de bases de la POLIFRONT, l’aide à l’obtention de véhicules, d’uniformes, d’équipements de patrouille et de communication ainsi que le renforcement des capacités des officiers de la POLIFRONT grâce à des formations ciblées sur les techniques de contrôle et d’identification des faux documents, sur les droits des migrants, la protection de l’enfant et l’égalité homme-femme.
En seulement une année et demie d’opérations, la POLIFRONT a déjà démontré son efficacité sur le terrain en arrêtant plus de 50 passeurs de migrants et 30 trafiquants humains suspects et en orientant plus de 120 victimes suspectées de traite et 250 mineurs non accompagnés vers les autorités de protection. Au total, entre janvier 2018 et août 2019, non moins de 179 personnes ont été arrêtées et plus d’un millier de victimes ont été aidées ou orientées vers les services sociaux locaux.
Cette contribution financière supplémentaire montre la reconnaissance, par deux partenaires clés de l’OIM en Haïti, de l’importance de l’unité de la police haïtienne, qui donne des résultats concrets et impressionnants et qui garantira une meilleure sécurité et stabilité dans le pays.
« Nous sommes confiants que cette action, en plus des projets complémentaires à la frontière, contribuera à améliorer la sécurité entre Haïti et la République dominicaine, et réduira ainsi l’impact de la traite qui touche les migrants les plus vulnérables. Les deux contributions renforcent les capacités de l’OIM en gestion des frontières et en protection des migrants et notre soutien aux partenaires du gouvernement dans ces domaines », a déclaré Giuseppe Loprete, chef de mission de l’OIM en Haïti.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Emily Bauman, OIM Haïti, Tel. +509 3783 5424, email : ebauman@iom.int