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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Au Soudan, bientôt plus de 10 millions de personnes déplacées à l'intérieur du pays, alors que la famine menace - OIM
Port-Soudan, 6 juin - L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) prévoit plus de 10 millions de personnes déplacées à cause du conflit au Soudan, un chiffre qui sera atteint dans les jours à venir. La pire crise mondiale du déplacement interne continue de s'aggraver, avec des risques de famine et de maladies qui viennent s'ajouter aux ravages du conflit.
La matrice de suivi des déplacements de l'OIM, qui permet d’avoir des statistiques hebdomadaires, a enregistré cette semaine 9,9 millions de personnes déplacées à l'intérieur des 18 états du Soudan - 2,8 millions avant la guerre d'avril 2023, et 7,1 millions depuis. Plus de la moitié des personnes déplacées à l'intérieur du pays sont des femmes et plus d'un quart sont des enfants de moins de cinq ans.
« Imaginez une ville de la taille de Londres déplacée. Cela vous donne une image de la situation, avec, en plus, la menace constante de tirs croisés, de famine, de maladies et les violences ethniques et sexistes brutales », a déclaré Amy Pope, directrice générale de l'OIM. « Les besoins humanitaires au Soudan sont énormes, graves et immédiats, et pourtant seuls 19 % des fonds que nous avons demandés ont été récoltés. Tous les efforts internationaux possibles sont nécessaires pour éviter une famine, qui est imminente. »
Au total, quelque 12 millions de personnes ont été contraintes de fuir leur foyer au Soudan, et plus de 2 millions ont franchi les frontières des pays voisins, principalement vers le Tchad, le Sud-Soudan et l'Égypte.
Après des années de crise prolongée, une guerre civile généralisée a éclaté à la mi-avril 2023 lorsque de violents combats entre les Forces armées soudanaises (SAF) et les Forces de soutien rapide (RSF) ont éclaté dans la capitale Khartoum et se sont rapidement étendus à l'ensemble du pays, qui compte près de 50 millions d'habitants.
La brutalité et l'intensité de la guerre sont implacables, et les différents rapports font état de graves violations des droits humains, notamment de violences ethniques, de viols et de viols collectifs utilisés comme armes de guerre. Soixante-dix pour cent des personnes forcées de se déplacer au Soudan tentent maintenant de survivre dans des endroits où la famine menace. L'accès à l'aide humanitaire est discontinu, voire inexistant. La saison des pluies à venir va compliquer la situation et risque d'entraîner des catastrophes climatiques et la propagation de maladies.
La semaine dernière, le Comité permanent interorganisations (IASC), la plus haute instance de coordination humanitaire du système des Nations unies, a lancé un avertissement tragique : la situation au Soudan est catastrophique.
À Al Fasher, capitale du Darfour Nord, suite à l'intensification du conflit, plus de 800 000 civils ont été pris au piège de ce que le Comité permanent interorganisations a appelé « un assaut impitoyable de combats et de bombardements aériens ». Les infrastructures essentielles, y compris les centres de santé, ont été détruites. Les prix de la nourriture, de l'eau et du carburant ont flambé, rendant ces produits de base impossibles à acheter.
« Al Fasher est désormais totalement inaccessible aux organisations humanitaires », ajoute Othman Belbeisi, Directeur régional de l'OIM pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord. « Nous nous joignons aux Nations Unies pour demander un arrêt immédiat des combats et la garantie d'un accès humanitaire sûr, sans entrave et durable à travers les frontières et les lignes de front. Des millions de vies en dépendent. »
Notes aux rédacteurs
Le nombre de personnes déplacées après le 15 avril 2023 (7,1 millions de personnes déplacées) comprend les 974 905 personnes déplacées avant le 15 avril 2023 et qui ont dû se déplacer une seconde fois depuis le 15 avril 2023.
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Pour plus d'informations, veuillez contacter :
Port Soudan : Lisa George, lgeorge@iom.int
Le Caire : Tamim Elyan, telyan@iom.int
Genève : Kennedy Okoth, kokoth@iom.int