Communiqué
Global

Atelier OIM sur la gestion des frontières

Ouganda - L’OIM et le gouvernement ougandais ont organisé un atelier de deux jours à Kampala pour débattre des procédures, des cadres, des systèmes et des mécanismes réglementaires en vue d’améliorer le système de gestion des frontières en Ouganda.

L’atelier, qui faisait partie d’un projet plus large de gestion des frontières de l’OIM financé par le gouvernement du Japon, a rassemblé 15 responsables gouvernementaux ougandais participant à l’élaboration d’une évaluation globale sur la gestion des frontières et des migrations.

Lors de son discours d’ouverture, l’Ambassadeur du Japon en Ouganda, Junzo Fujita, a souligné la nécessité d’améliorer la gestion des frontières en Ouganda et dans la région. « Avec l’ouverture des frontières dans le monde entier, une menace pour un pays devient une menace pour tous. En d’autres termes, les frontières poreuses en Ouganda peuvent même avoir un impact sur le Japon », a t-il déclaré.

« Bien que l’Ouganda soit un pays stable et en paix, nous avons de nombreux problèmes de frontières à résoudre. En améliorant la gestion des frontières par le biais d’une approche multiorganisations coordonnée, nous trouverons des solutions », a déclaré James Baba, Ministre d’Etat ougandais.

L’Afrique de l’Est est une région fragile, confrontée à de nombreux problèmes d’instabilité politique, militaire et économique. Cette situation met à rude épreuve la gestion des frontières en Ouganda et expose le pays à des mouvements irréguliers, à la criminalité transnationale et à la circulation de terroristes.

L’Ouganda est un pays enclavé et ses frontières nationales sont particulièrement difficiles à gérer. Il partage environ 2698 km de frontières avec le Soudan du Sud, le Kenya, la Tanzanie, le Rwanda et la République démocratique du Congo (RDC). Les principaux problèmes transfrontaliers sont la traite des personnes et le trafic de matériaux précieux, qui alimentent souvent les conflits.

L’Ouganda a plus de quarante postes frontières et peu d’entre eux disposent des équipements nécessaires pour enregistrer électroniquement les passeports lisibles par une machine. Le pays a également besoin d’équipements de vérification des documents de voyage, de formations du personnel, de systèmes de communication et de moyens de transport pour réaliser des patrouilles.

Pour plus d’information, veuillez contacter

Nerimana Rifatbegovic
OIM Ouganda
Email: nrifatbegovic@iom.int