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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Arrivées de migrants en Europe par la Méditerranée en 2020 : 4 432 ; décès en mer : 68
Genève - Selon l’OIM, 4 432 migrants et réfugiés sont entrés en Europe par la mer près de quatre semaines après le début de la nouvelle année, soit une baisse par rapport aux 5 266 arrivées recensées pendant la même période l’an dernier. Le nombre de décès a lui aussi fortement baissé, s’élevant à 68 hommes, femmes et enfants, contre 216 à cette date en janvier 2019.
Toutefois, au moins une statistique révélatrice a déjà fait surface : 63 des 68 décès ont eu lieu le long de l’itinéraire de la Méditerranée orientale reliant la Turquie à la Grèce, contre 71 décès de migrants dans la mer Egée pour toute l’année 2019 (voir tableau ci-dessous).
OIM Grèce
Les arrivées en Grèce se poursuivent pour l’instant au même rythme rapide que l’an dernier. Les 1 939 hommes, femmes et enfants arrivés en Grèce par la mer en date du 22 janvier correspondent au même total pour le mois de décembre 2019 et sont 140 de moins qu’en janvier 2019. Ce chiffre dépassera probablement les arrivées des deux périodes d’ici la fin du mois cette semaine. Les arrivées le long de cet itinéraire en 2019 s’élevaient à 2 000 par mois à peine pendant les quatre premiers mois et ont commencé à croître au milieu de l’été.
Si les tendances actuelles se poursuivent, la Grèce pourrait accueillir encore plus de migrants de Turquie et de la Méditerranée orientale en 2020 qu’elle ne l’a fait en 2019, lorsque plus de 64 000 migrants et réfugiés sont arrivés, vague la plus importante depuis 2016.
Ce mois-ci, l’OIM en Grèce a également communiqué les chiffres par nationalité pour les arrivées de 2019. L’Afghanistan était le principal pays d’origine des migrants, avec 28 253 arrivées, soit environ 45 pour cent de toutes les arrivées de l’année. De nombreux ressortissants afghans auraient débuté leur périple dans la Méditerranée après plusieurs années passées en Iran.
La Syrie était le deuxième pays d’origine le long de cet itinéraire en 2019, avec 16 019 arrivées. L’Iraq était le troisième pays d’origine avec 3 396 arrivées.
Parmi les autres pays d’origine figuraient les Territoires palestiniens (3 190), la République démocratique du Congo (3 006), la Somalie (2 624), la République islamique d’Iran (2 106), le Cameroun (931), la Turquie (508) et le Pakistan (415).
L’OIM à Athènes a également fait observer que l’augmentation du nombre d’arrivées en 2019 a un impact sur la région égéenne de Grèce, où, en janvier 2019, la population de migrants s’élevait à 14 500, tandis que le nombre actuel en janvier 2020 est passé à 41 894 en une seule année.
L’OIM a ajouté que depuis l’été dernier, l’Organisation soutient activement les autorités grecques dans leurs efforts de décongestion. Le déplacement des personnes vulnérables arrivant des îles est une priorité et elles sont transférées vers des centres d’hébergement ouverts sur le continent.
Comme pour les précédentes années, la méditerranée orientale continue d’être un itinéraire privilégié pour certaines nationalités dont la présence est rarement enregistrée le long des itinéraires de la méditerranée centrale ou occidentale. La République du Congo (Brazzaville) et la République démocratique du Congo (Kinshasa) font partie des principaux pays d’origine, tout comme le Cameroun et les Territoires palestiniens. Dans le même temps, d’autres nationalités de migrants de grands pays comme les Nigérians, les Bangladais et les Ethiopiens sont rarement présentes et facilement dépassées par des nationalités de pays beaucoup plus petits comme le Togo, la Guinée et le Koweït.
Il continue d’y avoir également un petit nombre de migrants en provenance d’Amérique latine (moins de 100). En 2019, ce groupe était dominé par Haïti et la République dominicaine, et une poignée d’autres du Venezuela, d’Equateur et du Pérou.
Dans le même temps, l’OIM prévient d’un effet indirect potentiel dans les Balkans occidentaux à mesure que les migrants poursuivent leurs périples en direction du nord, vers l’Europe.
Peter Van Der Auweraert, coordonnateur sous-régional pour les Balkans occidentaux, a fait remarquer : « plus de 100 000 migrants ont à ce jour été enregistrés en Grèce dans divers types d’hébergement, soit plus de 70 pour cent par rapport à l’an dernier. Beaucoup cherchent désespérément à atteindre d’autres pays de l’UE et certains commenceront - sans aucun soute - à migrer en grands nombres dès que les conditions météorologiques s’amélioreront et que les montagnes ne seront plus enneigées. Cependant, les centres d’hébergement en Serbie et en Bosnie-Herzégovine sont à pleine capacité alors nous devons nous préparer maintenant car nous savons que nous allons faire face à de nombreuses difficultés à l’arrivée du printemps. »
Pour plus d’informations sur les derniers décès et arrivées dans la Méditerranée, cliquez ici. Pour en savoir plus sur le Projet de l’OIM sur les migrants disparus, cliquez ici.
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