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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Arrivées de migrants en Europe par la Méditerranée en 2020 : 14 854 ; décès en mer : 219
Genève - Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), 14 854 migrants et réfugiés sont entrés en Europe par la mer à la mi-mars 2020. C’est une hausse de près de 50 pour cent par rapport aux 10 771 arrivées irrégulières recensées pendant la même période l’an dernier.
La majorité des augmentations peut être attribuée au transit le long de l’itinéraire de la Méditerranée reliant le Moyen-Orient et l’Afrique à la Grèce, qui a enregistré environ 2 500 arrivées de plus au cours des premières semaines de 2020 qu’à la même période en 2019.
Les arrivées sont également plus nombreuses en Italie - passant de 398 à cette date l’an dernier à 2 738 en 2020 - ainsi qu’à Malte, où 1 135 arrivées ont été recensées cette année, contre 136 à la même période en 2019. L’itinéraire occidental de la Méditerranée en direction de l’Espagne connaît la plus forte chute du nombre d’arrivées - passant de 5 491 en 2019 à 3 803 cette année (voir tableau ci-dessous).
Le nombre de décès en date du 18 mars a diminué, passant de 299 l’an dernier à 219 en 2020. Les tragédies continuent de tourmenter l’itinéraire de la Méditerranée centrale.
D’après le Projet de l’OIM sur les migrants disparus, cinq semaines après une alerte de l’ONG Alarm Phone, le 9 février, selon laquelle un bateau avait quitté la Libye avec 91 passagers à bord, n’a toujours pas été retrouvé. Les coordonnées GPS de la dernière localisation connue du bateau ont été recoupées avec les registres des opérations de recherche et de sauvetage lancées par les autorités italiennes, maltaises et libyennes, ainsi que celles des navires de sauvetage des ONG. En date du 18 mars, 115 migrants auraient péri le long de cet itinéraire en 2020 - dont plus de la moitié lors de ce même incident.
OIM Grèce
Le nombre d’arrivées en Grèce poursuit son rythme effréné depuis l’année dernière. Les 7 178 hommes, femmes et enfants arrivés en Grèce par la mer en date du 18 mars correspondent plus ou moins aux 7 600 arrivées recensées en Grèce à la fin du mois d’avril 2019.
D’après l’OIM à Athènes, de vendredi dernier (13/03) jusqu’à aujourd’hui, les garde-côtes helléniques ont mené à bien au moins deux opérations de recherche et de sauvetage au large des îles de Lesbos et de Kea. Les garde-côtes une secouru 214 migrants au total et les ont transférés vers les ports respectifs.
L’unité de l’OIM a également publié des données cette semaine sur toutes les nationalités arrivées par voie irrégulière en Grèce. D’après les garde-côtes helléniques, les migrants d’Afghanistan continuent d’être le plus grand groupe de migrants irréguliers arrivés en 2020, comme c’était déjà le cas en 2018 et 2019.
Fin février, l’OIM à Athènes faisait état de 2 399 ressortissants afghans le long de cet itinéraire, sur un total de 5 261 migrants - soit environ 40 pour cent du total. Le deuxième plus grand groupe était originaire de Syrie, avec 1 188 hommes, femmes et enfants, suivi de la République démocratique du Congo (273), de la Somalie (250) et de l’Iraq (218).
Parmi les autres nationalités encore détectées le long de cette route - bien qu’en nombres plus faibles - figurent les Palestiniens (207 arrivées), les Iraniens (152) et les Camerounais (98). Les Latino-américains continuent également d’emprunter cet itinéraire vers l’Europe, avec sept personnes arrivées cette année d’Haïti et de République dominicaine.
Projet de l’OIM sur les migrants disparus
En 2020, pour la septième année consécutive, l’OIM s’efforce d’enregistrer les décès le long des itinéraires migratoires à travers le monde grâce à son Projet sur les migrants disparus.
Depuis début 2014, le projet a enregistré 35 720 décès, dont 464 en date du 19 février 2020. Compte tenu des difficultés à recueillir des informations sur les personnes qui meurent pendant la migration et sur les circonstances de leur décès, le nombre de pertes humaines est probablement bien plus élevé.
Les chiffres du Projet sur les migrants disparus ne doivent être considérés que comme un indicateur des risques associés à la migration, et non comme représentatif du nombre réel de décès à travers le temps et le globe.
La crise à la frontière gréco-turque a déjà coûté la vie à trois personnes. Le 2 mars, un petit Syrien de sept ans s’est noyé au large des côtes de Lesbos, en Grèce, lorsque le bateau s’est retourné. Deux hommes ont été tués à la frontière gréco-turque, lors de deux incidents différents. Tous deux ont été transportés à l’hôpital du côté turc. Malheureusement, les médecins n’ont rien pu faire.
Les naufrages sont les causes les plus courantes des décès de migrants. Au cours des sept dernières semaines (1er février-18 mars), le Projet sur les migrants disparus a confirmé trois naufrages meurtriers.
Le 11 février, au moins 14 femmes et enfants se sont noyés, et 45 autres personnes ont disparu lorsque le bateau qui les amenait en Malaisie a chaviré dans le golfe du Bengale, près de l’île de Saint-Martin. La plupart des victimes étaient des réfugiés rohingyas.
Trois jours plus tard, le 14 février, une embarcation a chaviré dans la Méditerranée centrale. Elle était partie de Chetaibi, en Algérie, avec 18 personnes à son bord, toutes portées disparues à ce jour. Toujours en février, un bateau transportant 28 migrants a chaviré au large des côtes de Dakhla, en route vers les Iles Canaries. La moitié d’entre eux n’ont pas été retrouvés.
A la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, une adolescente guatémaltèque est morte le 14 mars, après avoir chuté du mur de 5,5 mètres érigé à Clint, au Texas. La jeune fille de 19 ans était enceinte de huit mois et voyageait avec son compagnon, qui l’aurait porté jusqu’à ce qu’il aperçoive les agents de l’US Border Patrol, qui l’ont ensuite transportée à l’hôpital à El Paso, au Texas, où les médecins ont procédé à une césarienne. Malheureusement, ni la mère ni le bébé n’ont survécu.
Ils rejoignent la liste croissante de pertes humaines dans la région frontalière. Depuis début février, le Projet sur les migrants disparus a recensé 21 décès à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique.
Les données de l’OIM sur les migrants disparus sont recueillies par le personnel de l’OIM basé à son Centre mondial d’analyse des données sur la migration mais proviennent de sources diverses, dont certaines ne sont pas officielles. Pour en savoir plus sur la manière dont sont recueillies les données sur les décès et disparitions de migrants, cliquez ici. Le rapport intitulé Fatal Journeys Volume 4, publié le 28 juin 2019, comprend un aperçu des données du Projet sur les migrants disparus sur cinq ans (2014-2018) et une actualisation sur ce que l’on sait des décès pendant la migration en 2019.
Pour consulter les dernières informations sur les arrivées et décès de migrants dans la Méditerranée, cliquez ici. Pour en savoir plus sur le Projet sur les migrants disparus, cliquez ici.
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