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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Arrivées de migrants en Europe par la Méditerranée en 2019 : 12 901 ; décès en mer : 356
Genève - D’après l’OIM, l’organisme des Nations Unies chargé des migrations, 12 174 migrants et réfugiés sont entrés en Europe par la mer en date du 3 avril tandis que 356 décès ont été recensés le long des trois principaux itinéraires méditerranéens (voir tableau ci-dessous).
OIM Italie
Hier, 4 avril, Flavio Di Giacomo de l’OIM à Rome a fait état de 532 migrants arrivés en Italie par la mer en 2019, d’après le Ministère de l’intérieur (voir tableau ci-dessous). Les membres du personnel de l’OIM sont déployés dans les principaux point de débarquement en Sicile (y compris Lampedusa), en Calabre et dans les Pouilles.
Depuis le début de l’année, 1 073 migrants ont été rapatriés en Libye par les garde-côtes libyens (voir tableau).
Flavio Fi Giacomo a informé que le navire de l’ONG Sea-Eye (l’« Alan Kurdi ») a secouru 64 migrants mercredi dans les eaux entre la Libye et l’Europe. On ne sait toujours pas où et quand le bateau sera autorisé à débarquer. Pour l’instant, aucun Etat européen n’a donné l’autorisation d’accoster. L’opération de sauvetage a eu lieu le même jour que des affrontements signalés au sud de Tripoli, en Libye, qui n’est pas considérée comme un lieu sûr pour les migrants.
Le nombre de migrants rapatriés en Libye s’élève à 1 073 et 776 ont atteint l’Europe (542 en Italie et 244 à Malte). Environ 10 pour cent de ceux qui tentent de traverser la Méditerranée centrale en 2019 sont déclarés morts ou portés disparus, soit une hausse notable par rapport aux ratios de 2,6 et 3,5 pour cent enregistrés en 2017 et 2018 respectivement.
Ces deux dernières semaines, deux bateaux auraient quitté les côtes libyennes avec 41 et 50 personnes à bord. Aucun des deux bateaux n’a été retrouvé par les autorités libyennes ou les navires des ONG italiennes et maltaises. L’inquiétude grandit face à la capacité limitée de recherche et de sauvetage dans la Méditerranée centrale qui doit être renforcée.
OIM Espagne
L’OIM en Espagne a fait état de 5 600 hommes, femmes et enfants qui sont arrivés irrégulièrement en Espagne par la mer depuis le début de l’année jusqu’au 31 mars.
OIM Grèce
L’OIM en Grèce a rapporté jeudi (03/04) que 5 621 migrants ont débarqué en Grèce par la mer cette année. La plupart des migrants recensés proviennent de Turquie. Le personnel de l’OIM est présent à Lesbos, Samos, Chios, Leros, Kos et sur l’île de Crète.
Projet de l’OIM sur les migrants
Pour la sixième année consécutive, en 2019, l’OIM s’emploie à recenser systématiquement les décès le long des itinéraires migratoires à travers le monde, par le biais de son Projet sur les migrants disparus (MMP). Depuis début 2014, le Projet a enregistré 31 626 décès de migrants, dont 667 en 2019 à ce jour. En raison des difficultés à recueillir des informations sur ces personnes et sur les circonstances de leur décès, le nombre de décès de migrants est probablement bien plus élevé. C’est pourquoi les chiffres du MMP ne sont qu’une indication mais ne sont pas représentatifs dans le temps et varient selon le secteur géographique.
Dans la Méditerranée occidentale, le corps d’un homme a été ramené sur le rivage près d’Aguadú, à Melilla, le 19 mars. Quelques jours plus tard seulement, le 22 mars, le corps d’une femme a été retrouvé à proximité, à Playa de Horcas Coloradas. La découverte de ces corps n’est liée à aucun naufrage connu dans la région car aucun bateau en perdition n’a été signalé près de cette région autonome d’Espagne en Afrique du Nord.
Le 1er avril, 13 personnes ont été secourues d’un bateau à la dérive dans le Détroit de Gibraltar par les services de secours espagnols. Un jeune homme montrait de graves signes d’hypothermie. Il est décédé après avoir été débarqué au port de Tarifa, à Cádiz.
Le lendemain, l’Association marocaine pour les droits de l’homme a signalé que des pêcheurs locaux de Nador avaient découvert le corps d’un homme près dans leurs filets au large d’Al-Hoceima. Aucune information sur l’identité, l’âge ou le pays d’origine des victimes n’est disponible. Au moins 136 personnes ont perdu la vie ou ont disparu dans les eaux entre l’Afrique du Nord et l’Espagne depuis le début de l’année, dont cinq enfants et 13 femmes.
Les eaux entre Haïti et les Iles turques-et-caïques sont devenues le site d’une tragédie lorsqu’un bateau transportant plus de 30 migrants haïtiens a chaviré au large des côtes de West Caicos le 31 mars. Les garde-côtes royaux des Iles turques-et-caïques ont secouru 14 rescapés et ont repêché 17 corps. Deux personnes seraient portées disparues. Début février, un autre naufrage a coûté la vie à 31 ressortissants haïtiens au large des Bahamas. Pendant les trois premiers mois de 2019, le MMP a enregistré 50 décès d’Haïtiens qui ont quitté leur domicile à la recherche d’un avenir meilleur et qui n’ont pas survécu.
A la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, deux migrants équatoriens sont morts dans un accident de voiture après avoir traversé la frontière en direction de Laredo, au Texas, le 24 mars. Elsa Fanny Guamán Cajilema, 23 ans, et son beau-frère Luis Fernando Bravo, 17 ans, étaient tous les deux originaires d’Alausí, dans la province équatorienne de Chimborazo. Ils espéraient rejoindre le mari d’Elsa et frère de Luis aux Etats-Unis. Elsa laisse derrière elle deux enfants, qui avaient été confiés à des membres de la famille dans leur ville natale. Au Mexique, un homme salvadorien de 41 ans est tombé d’un véhicule en marche alors qu’il traversait Villa de Cos, à Zacatecas, le 3 avril.
En Europe, deux décès ont été signalés fin mars. A l’aube du 31 mars, un Bangladais de 27 ans est décédé et 14 autres ont été blessés lorsque le conducteur du véhicule dans lequel ils se voyageiant les a obligés à sauter du van pour éviter un contrôle de police. L’accident tragique s’est produit sur la route régionale reliant Oudovo à Demir Kapija, près de la rivière Vodisirska, au nord de la Macédoine. Six des 14 rescapés, originaires du Pakistan et du Bangladesh, ont subi d’importantes blessures et ont été transférés vers les hôpitaux de Gevgelija et de Kavadarci.
Le même jour, un homme de nationalité inconnue a été retrouvé mort dans une crevasse par les services de secours en montagne croates, dans une forêt au large de Javornik, en Croatie.
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