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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Arrivées de migrants en Europe par la Méditerranée en 2018 : 82 100 ; décès en mer : 1 741
Genève - D’après l’OIM, l’organisme des Nations Unies chargé des migrations, 82 100 migrants et réfugiés sont arrivés en Europe par la mer en date du 30 septembre 2018, dont 36 654 en Espagne, la principale destination cette année (les arrivées en Espagne comprennent plus de 600 migrants qui ont pris la mer dans l’Océan Atlantique vers les Canaries - voir ci-dessous).
En comparaison, ils étaient 136 313 à la même période dans la région l’an dernier et 304 933 au même moment en 2016. Le nombre de décès dans la Méditerranée (1 741) reste élevé. Toutefois, ce chiffre est bien en-dessous du nombre enregistré à la même date l’an dernier (2 676) ou en 2016 (3 602).
Recensant près de 45 pour cent de toutes les arrivées irrégulières cette année, l’Espagne a continué de recevoir deux fois plus de migrants que la Grèce et sept fois plus que l’Italie en septembre. Les arrivées en Italie fin septembre sont à leur niveau le plus bas enregistré par l’OIM à ce jour - la fin d’une période d’été généralement chargée - depuis près de cinq ans (voir tableau ci-dessous).
Les arrivées en Italie - seulement 964 en septembre - sont passées sous la barre des 1 000 pour la première fois depuis quatre ans (voir tableau ci-dessous). Ils étaient également moins de 1 000 en février et mars cette année, une période saisonnière généralement peu chargée. Pourtant, même pendant les mois d’hiver, les migrants et réfugiés étaient souvent plus d’un millier à débarquer sur les côtes italiennes. La chute du nombre d’arrivées qui a débuté il y a plus d’un an s’est poursuivie tout au long de l’année.
D’après l’OIM en Libye, dans le cadre du programme de retour humanitaire volontaire (VHR) de l’OIM, 12 544 migrants bloqués ont quitté le pays cette année, dont 172 la semaine dernière. Depuis le 1er janvier 2017, l’OIM a rapatrié 31 915 migrants dans le cadre du VHR, soit à bord de vols commerciaux, soit par vols charters. Les quatre principaux pays de retour sont le Nigéria, le Niger, le Mali et la Guinée. Les rapatriés de la semaine dernière sont rentrés en Gambie, au Bangladesh, en Guinée et au Cameroun.
D’après Ana Dodevska de l’OIM en Espagne et le Ministère espagnol de l’intérieur, 41 474 migrants sont arrivés en Espagne, dont 36 654 par la mer et au moins 4 820 par voie terrestre dans les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla. Sur le nombre total d’arrivées par la mer, 36 015 ont été enregistrées le long de la Méditerranée occidentale (côte de la péninsule, îles Baléares et arrivées par la mer à Ceuta et Melilla) et les 639 migrants restants ont été enregistrés le long de l’itinéraire reliant le continent africain aux îles Canaries (voir tableau ci-dessous).
Par rapport à la même période l’an dernier, le nombre d’arrivées a augmenté de 196 pour cent.
D’après le Projet de l’OIM sur les migrants disparus (MMP), au moins 2 756 migrants sont morts à travers le monde en 2018 (voir tableau ci-dessous) et la région méditerranéenne continue de dépasser toutes les autres en termes de décès de migrants enregistrés, avec 1 741 décès en mer recensés pendant les neuf premiers mois de 2018.
Plus récemment, sept personnes se sont noyées en traversant la mer Egée depuis la province turque d’Edirne vers la Grèce. Le 30 septembre, trois personnes ont été secourues et les corps de cinq ressortissants syriens ont été découverts par les garde-côtes turcs au large d’Enez. Les rescapés ont déclaré que deux personnes (un homme et une femme, également d’origine syrienne) avaient disparu. Une opération de recherche et de sauvetage est toujours en cours.
Dans la Méditerranée occidentale, le corps d’une femme a été retrouvée dans la Baie d’Herradura, près d’Almuñecar, dans la province espagnole de Grenade, le 28 septembre. 10 jours plus tôt, un autre corps avait été découvert dans le même secteur. Ces deux dernières semaines, les corps de douze migrants ont été ramenés sur le rivage de plusieurs côtes du Maroc et d’Espagne. Ces cas ne sont liés à aucun naufrage connu, une tendance alarmante indiquant que certains bateaux pourraient sombrer sans même que les autorités ne le savent. S’il n’y a aucun survivant, un incident peut ne jamais être recensé.
D’après l’OIM en Grèce, entre le 27 et le 30 septembre, les garde-côtes helléniques ont géré au moins trois incidents ayant nécessité des opérations de recherche et de sauvetage au large des îles de Samos et de Chios. Les garde-côtes ont pu secourir 97 migrants au total et les ont transférés vers ces deux îles.
D’autres migrants arrivés ces jours-ci portent le nombre total d’arrivées par la mer en Grèce à 23 240 à ce jour en date du 30 septembre 2018.
Christine Nikolaidou, de l’OIM en Grèce, a signalé que samedi, un homme syrien de 31 ans a été retrouvé mort dans le site d’hébergement ouvert de Malakasa, après une altercation entre des réfugiés syriens et des Afghans. La police hellénique mène l’enquête. La police était toujours présente à l’extérieur du site d’hébergement ouvert de Malakasa lundi.
La victime serait mariée et père de cinq enfants. Sa famille a été relogée dans un appartement à Athènes, où d’autres membres de la famille vivent actuellement. Un soutien psychologique a également été fourni et l’OIM s’occupe des funérailles. L’OIM aide le gouvernement grec à gérer le site à Malakasa, mais le personnel de l’OIM n’est pas présent le week-end.
Christine Nikolaidou a ajouté que l’OIM soutient les autorités grecques dans les interventions d’urgence face à l’afflux de migrants et dans la décongestion des îles grecques. Depuis le 20 septembre jusqu’à ce jour, l’OIM a accueilli 732 réfugiés et migrants vulnérables des îles de Lesbos et de Samos. Ces migrants ont été transférés vers des centres d’hébergement ouverts à Vagiochori, Kato Milia et Volvi au nord de la Grèce, où l’OIM est l’organisme officiel d’aide à la gestion du site.
L’OIM est aussi présente au port de Piraeus, où elle aide les autorités grecques à transporter les réfugiés et les migrants vers les centres choisis. Christine Nikolaidou a déclaré aujourd’hui, 2 octobre, que 203 réfugiés et migrants seront transférés vers le centre d’hébergement ouvert de Volvi.
Dimitrios Tsagalas, de l’OIM à Chypre, a signalé l’arrivée, dimanche 30 septembre, de 34 migrants dans le secteur de Limnitis, dans le nord de l’île, en provenance de Turquie. D’après les médias locaux, le groupe était composé de 26 hommes, deux femmes et six enfants (de 1 à 7 ans) de nationalité syrienne qui sont entrés en République de Chypre en passant par la zone tampon des Nations Unies. D’après certaines déclarations, les migrants et réfugiés ont payé chacun 2 300 dollars pour leur périple reliant la Turquie à Chypre. Les migrants récemment arrivés ont été transférés vers le centre d’accueil temporaire de Pournara.
D’après l’OIM à Chypre, le nombre total d’arrivées confirmées de migrants irréguliers à Chypre s’élève à 485 en 2018.
D’après le Projet de l’OIM sur les migrants disparus (MMP), 2 756 migrants sont morts à travers le monde en 2018 (voir tableau ci-dessous).
Outre ces décès dans la Méditerranée, plusieurs décès dans d’autres régions ont été recensés depuis vendredi dernier. En Afrique du Nord, le corps d’un migrant nigérian a été retrouvé sur le bord de la route à Bani Walid, en Libye, le 28 septembre. A la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, les agents de l’US Border Patrol ont découvert le corps d’un homme dans un ranch près de Laredo, au Texas, le 26 septembre. Des documents d’identité retrouvés au même endroit indiquent que cet homme aurait débuté son périple en Inde.
En outre, l’équipe du MMP a enregistré deux décès dans l’Imperial County en Californie, en septembre. Pendant les neuf premiers mois de 2018, les corps de 15 personnes ont été découverts dans ce comté en Californie, d’après le consulat mexicain à Calexico. Ces récents décès portent à 299 le nombre total de décès confirmés le long du couloir frontalier qui, pour la collecte de données du MMP, comprend le territoire des deux pays. Alors qu’il ne reste que trois mois avant la fin de l’année, il est presque certain que le nombre de décès à cette frontière dépassera les 300 migrants pour la cinquième année consécutive. Les données du MMP indiquent qu’en 2016, la barre des 300 décès avait été dépassée le 22 septembre. En 2017, elle a été dépassée le 6 novembre.
Tenant compte de tous les décès d’hommes, de femmes et d’enfants migrants en route vers la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique via l’Amérique centrale et l’intérieur du Mexique, l’OIM estime qu’au moins 2 306 décès ont été enregistrés depuis janvier 2014 - un taux de mortalité de plus d’un migrant par jour (voir tableau ci-dessous) pendant près de cinq ans. Avec 508 décès enregistrés, l’année dernière reste la plus meurtrière de ces cinq dernières années.
S’élevant actuellement à 355, le décompte de 2018 pourrait être plus élevé car certains comtés américains à la frontière sont en train de publier les chiffres sur les décès et les chercheurs du MMP s’attendent à ce que les chiffres de septembre augmentent légèrement lorsque ces données seront publiées dans les prochains jours.
Les données du MMP sont compilées par le personnel de l’OIM mais proviennent de sources diverses, dont certaines ne sont pas officielles. Pour en savoir plus sur la collecte de données sur les décès et disparitions de migrants, cliquez ici (en anglais).
Pour consulter les dernières données sur les arrivées et les décès de migrants en Méditerranée, rendez-vous sur : http://migration.iom.int/europe
Pour en savoir plus sur le Projet sur les migrants disparus : http://missingmigrants.iom.int
Pour plus d’informations, veuillez contacter :
Joel Millman, OIM Genève, Tel : +41.79.103-8720, Email : jmillman@iom.int
Flavio Di Giacomo, Bureau de coordination de l’OIM pour la Méditerranée, Italie, Tel : +39 347 089 8996, Email : fdigiacomo@iom.int
Hicham Hasnaoui, OIM Maroc, Tel : + 212 5 37 65 28 81, Email : hhasnaoui@iom.int
Antigoni Avgeropoulou, OIM Grèce, Tel : +30 210 99 19 040 (ext. 166), Mobile : +30 69 48 92 98 09, Email : aavgeropoulou@iom.int
Kelly Namia, OIM Grèce, Tel : +30 210 991 2174, Email : knamia@iom.int
Christine Nikolaidou, OIM Grèce, Tel : +30 210 99 19 040 ext. 248, Email : cnikolaidou@iom.int
Ivona Zakoska, Bureau regional de l’OIM, Autriche, Tel : + +43 1 5812222, Email : izakoska@iom.int
Julia Black, OIM GMDAC à Berlin, Tel : +49 30 278 778 27, Email : jblack@iom.int
Christine Petré, OIM Libye Tel : +216 29 240 448, Email : chpetre@iom.int
Ana Dodevska, OIM Espagne, Tel : +34 91 445 7116, Email : ADODEVSKA@iom.int
Myriam Chabbi, OIM Tunisie, Tel mobile : +216 28 78 78 05, bureau : +216 71 860 312 Ext. 109, Email : mchabbi@iom.int
Dimitrios Tsagalas, OIM Chypre, Tel : + 22 77 22 70, Email : dtsagalas@iom.int