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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Arrivées de migrants en Europe par la Méditerranée en 2018 : 67 122 ; décès en mer : 1 549
Genève - D’après l’OIM, l’organisme des Nations Unies chargé des migrations, 67 122 migrants et réfugiés sont arrivés en Europe par la mer en date du 26 août 2018, dont 27 994 en Espagne, la principale destination cette année. Ils étaient 120 624 à la même période l’an dernier (172 362 pour l’année entière) et 271 951 à la même date en 2016.
Recensant 42 pour cent de toutes les arrivées cette année, l’Espagne continue de recevoir plus de deux fois plus de migrants par la mer que la Grèce et plus de six fois plus que l’Italie au mois d’août. Les arrivées en Italie fin août sont au niveau le plus bas enregistré depuis ces cinq dernières années à une période habituellement chargée (voir tableau ci-dessous).
L’OIM à Rome a rapporté lundi qu’après une longue attente, tous les migrants à bord du Diciotti, le navire des garde-côtes italiens, ont pu débarquer en Italie samedi soir.
Les 190 migrants (principalement érythréens et somaliens) ont été secourus par le Diciotti le 15 août. Toutefois, le navire n’avait été autorisé à n’évacuer que 13 migrants (pour raisons médicales) avant de recevoir l’ordre d’attendre, ancré au large des côtes de Lampedusa. Cette attente a duré cinq jours, avant que l’équipage du Diciotti ne reçoive l’autorisation d’accoster au port de Catane.
Les migrants restants sont ensuite restés cinq jours supplémentaires à bord dans le port de Catane, en attendant que les autorités italiennes autorisent leur débarquement. Ces dernières ont effectivement insisté sur le fait qu’elles n’autoriseraient le débarquement que lorsqu’un accord serait trouvé pour les relocaliser dans d’autres Etats membres de l’UE.
Suite à plusieurs appels humanitaires (l’OIM et le HCR ont tous deux demandé au gouvernement italien de permettre le débarquement des migrants), seuls les mineurs avaient été autorisés à quitter le navire jeudi soir.
Bien qu’aucun accord n’ait été trouvé au niveau de l’UE, tous les migrants ont finalement pu débarquer samedi soir. Le Ministère italien de l’intérieur a alors annoncé que 20 migrants seraient relocalisés en Albanie, 20 en Irlande et 100 seraient accueillis par le Vatican, sur le territoire italien mais sur une propriété gérée par le Saint Siège.
D’après les témoignages recueillis par le personnel de l’OIM auprès des mineurs qui ont débarqué jeudi soir, les migrants - tous malnutris et épuisés - étaient détenus arbitrairement pendant des périodes pouvant aller jusqu’à deux ans en Libye, où bon nombre ont été battus et torturés par des passeurs et des trafiquants demandant des rançons à leurs familles dans leurs pays d’origine. Par ailleurs, les médecins italiens qui ont pris en charge les femmes du Diciotti ont signalé que bon nombre d’entre elles avaient été violées en Libye.
« Les migrants arrivant de Libye sont souvent victimes de violence, de maltraitance et de torture. Leurs vulnérabilités doivent être identifiées et traitées dans un délai convenable », a ajouté Federico Soda, Directeur du Bureau de coordination de l’OIM pour la Méditerranée et chef de mission de l’OIM pour l’Italie et Malte.
Le Projet de l’OIM sur les migrants disparus (MMP) fait état de 1 549 décès de migrants dans la Méditerranée en 2018. Plus récemment, dans la Méditerranée occidentale, la Guardia Civil espagnole a repêché le corps d’un jeune homme d’origine subsaharienne près de l’île d’Alboran, le 24 août. Un navire marchand avait repéré son corps et celui d’un autre migrant et avait alerté les autorités espagnoles. Une opération de recherche est toujours en cours pour retrouver le corps de l’autre migrant, qui n’a toujours pas été localisé en date du 27 août.
Les 24 et 25 août, les corps de deux personnes ont été repêchés au large de Djerba, en Tunisie. Ils auraient péri dans un naufrage qui s’est déroulé le 20 août au large de Djerba. Le bilan actuel de ce naufrage est de huit morts et un disparu. Un survivant a été secouru par la Garde nationale tunisienne.
D’après Ana Dodevska, de l’OIM en Espagne, 27 994 hommes, femmes et enfants au total ont été secourus dans les eaux de la Méditerranée occidentale en date du 26 août (voir tableau ci-dessous).
Elle a ajouté que depuis dimanche (26 août), un nouveau centre d’accueil temporaire pour étrangers basé à Motril est opérationnel. Ce centre peut héberger jusqu’à 250 migrants. Un centre d’accueil similaire - le premier du genre - est aussi devenu opérationnel au Port de Crinavis, à San Roque, le 2 août. Actuellement, le centre à San Roque reste le plus grand centre de ce type en Espagne, avec une capacité de 450 personnes.
Compte tenu de l’augmentation du nombre d’arrivées, les autorités espagnoles ont décidé de mettre à disposition ce type de centres afin d’accélérer le processus d’identification des nouveaux migrants. La durée de séjour maximale dans ces centres est limitée à 72 heures, après quoi les migrants sont transférés vers différents centres d’accueil humanitaire. « Les centres qui ont récemment ouvert ne servent qu’au processus d’identification à l’arrivée. Les centres humanitaires, eux, sont financés par le Ministère du travail, des migrations et de la sécurité sociale et tous sont gérés par des ONG », a expliqué Ana Dodevska.
D’après l’OIM, pendant les cinq premiers mois de l’année, 8 150 hommes, femmes et enfants ont été secourus dans les eaux espagnoles après avoir quitté l’Afrique, soit en moyenne 54 par jour. Depuis le 31 mai, 19 844 migrants sont arrivés en Europe, soit un peu moins de 230 migrants par jour.
Entre mai et août, 28 367 migrants irréguliers sont arrivés par la mer. C’est la période la plus chargée pour l’Espagne depuis que l’OIM a commencé à produire des statistiques sur les arrivées. Le mois de juin reste le plus chargé en termes d’arrivées irrégulières cette année - près de 7 000 hommes, femmes et enfants sont arrivés via les eaux de la Méditerranée occidentale - tandis que le mois d’août devrait en voir arriver légèrement moins - autour de 6 500 migrants attendus (voir tableau ci-dessous).
D’après Christine Nikolaidou, de l’OIM à Athènes, entre le 23 et le 26 août, les garde-côtes helléniques ont géré au moins huit incidents ayant nécessité des opérations de recherche et de sauvetage au large des îles de Samos, de Lesbos, de Chios et de Kos. Les garde-côtes helléniques ont secouru 297 migrants et les ont transférés vers ces mêmes îles.
D’autres arrivées enregistrées de 277 hommes, femmes et enfants à Samos, Kos, Agathonisi, Farmakonisi et Lesbos portent le nombre total d’arrivées par la mer en Grèce à 18 529 en date du 26 août (voir tableau ci-dessous).
D’après Marta Sanchez, à travers le monde, le Projet de l’OIM sur les migrants disparus (MMP) fait état de 2 481 décès ou disparitions de migrants à ce jour en 2018 (voir tableau ci-dessous).
Outre les récentes noyades dans la Méditerranée, le MMP a recensé trois décès à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique. Les autorités auraient découvert les corps de deux personnes sur les rives du Rio Grande. Le 23 août, le corps d’une femme a été retrouvé près de Colonia Claudette, à Nuevo Laredo, Tamaulipas. Le lendemain, 24 août, les autorités de la protection civile mexicaines ont découvert le corps d’un homme près de Reynosa Díaz, dans l’Etat de Tamaulipas. En début de semaine, le 21 août, les agents de l’US Border Patrol ont découvert le corps d’un homme dans un bassin près de Mercedes, au Texas.
Au Mexique, deux migrants guatémaltèques, une fille de 14 ans et un homme d’âge inconnu, sont morts dans un accident de la route à Parras de la Fuente, dans l’Etat de Coahuila, le 25 août. Cinq migrants qui voyageaient avec eux ont été blessés.
Le 26 août, un homme de nationalité inconnue a été retrouvé mort près de la voie ferrée entre les municipalités de Chinameca et d’Oteapan, à Veracruz. Il est probablement tombé d’un wagon sur lequel il voyageait pour atteindre la frontière américaine.
L’équipe du MMP a également reçu des informations sur deux autres accidents de train ayant coûté la vie à des ressortissants honduriens au début du mois. Le 4 août, un Hondurien de 42 ans a été tué par un train de marchandises près de Charcas, à San Luis Potosí. Le 6 août, un homme de 26 ans a été retrouvé mort près des lignes de chemin de fer à Parras de la Fuente, dans l’Etat de Coahuila. Il a été identifié et sa famille a été informé par le Consulat du Honduras à Coahuila, qui a commencé la procédure de rapatriement.
Dans les Caraïbes, d’après les garde-côtes américains trois migrants de République dominicaine ont disparu le 15 août alors qu’ils tentaient d’atteindre Puerto Rico par bateau, tandis que 24 autres ont été secourus.
Les données du MMP sont compilées par le personnel de l’OIM mais proviennent de sources diverses, dont certaines ne sont pas officielles. Pour en savoir plus sur la collecte de données sur les décès et disparitions de migrants, cliquez ici (en anglais).
Pour consulter les dernières données sur les arrivées et les décès de migrants en Méditerranée, rendez-vous sur : http://migration.iom.int/europe
Pour en savoir plus sur le Projet sur les migrants disparus : http://missingmigrants.iom.int
Pour plus d’informations, veuillez contacter :
Joel Millman, OIM Genève, Tel : +41.79.103-8720, Email : jmillman@iom.int
Flavio Di Giacomo, Bureau de coordination de l’OIM pour la Méditerranée, Italie, Tel : +39 347 089 8996, Email : fdigiacomo@iom.int
Hicham Hasnaoui, OIM Maroc, Tel : + 212 5 37 65 28 81, Email : hhasnaoui@iom.int
Antigoni Avgeropoulou, OIM Grèce, Tel : +30 210 99 19 040 (ext. 166), Mobile : +30 69 48 92 98 09, Email : aavgeropoulou@iom.int
Ivona Zakoska, Bureau regional de l’OIM, Autriche, Tel : + +43 1 5812222, Email : izakoska@iom.int
Julia Black, OIM GMDAC à Berlin, Tel : +49 30 278 778 27, Email : jblack@iom.int
Christine Petré, OIM Libye Tel : +216 29 240 448, Email : chpetre@iom.int
Ana Dodevska, OIM Espagne, Tel : +34 91 445 7116, Email : ADODEVSKA@iom.int
Myriam Chabbi, OIM Tunisie, Tel mobile : +216 28 78 78 05, bureau : +216 71 860 312 Ext. 109, Email : mchabbi@iom.int