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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Arrivées de migrants en Europe par la Méditerranée en 2018 : 25 338 ; décès en mer : 628
Genève - D’après l’OIM, l’organisme des Nations Unies chargé des migrations, 25 338 migrants et réfugiés sont arrivés en Europe par la mer pendant les 19 premières semaines de 2018, dont environ 41 pourcent en Italie et 38 pourcent en Grèce, et le reste en Espagne (21%).
A la même date en 2017, ils étaient 54 324 à aborder les côtes européennes, et environ 188 000 à cette période en 2016.
En bref, le nombre d’arrivées par la Méditerranée à cette période en 2018 représente moins de la moitié du total à la même date en 2017 et environ 13 pourcent du total de 2016 à la même date.
D’après Flavio Di Giacomo, les 10 300 migrants qui sont enregistrés comme étant arrivés par la mer en Italie cette année sont 77 pourcent de moins que l’an dernier à la même période, lorsque 45 124 migrants irréguliers et réfugiés étaient arrivés en Italie et représentent une baisse de 67 pourcent par rapport aux 31 246 migrants arrivés à cette période en 2016 (voir tableau ci-dessous).
Flavio Di Giacomo a ajouté que près de 500 migrants ont été secourus en mer samedi dernier (12 mai) lors de six opérations menées à bien par des navires italiens et internationaux. Certains migrants sont arrivés de Libye, d’autres de Tunisie.
Il a fait remarquer que dans un cas, les secouristes ont secouru un bateau à deux ponts transportant 180 passagers. Le bateau avait quitté Kekhenna (Tunisie) vendredi soir et a été secouru par un navire des garde-côtes italiens et par celui des carabinieri à quelques kilomètres au large de Lampedusa. Les migrants ont confié à l’OIM avoir payé 1 200 euros pour la traversée de la mer et ont déclaré qu’ils avaient été transférés par les passeurs sur le « navire-mère » qui les attendait au large.
D’après ces témoins, certains migrants ont vu que le bateau était surchargé et ont décidé de ne pas embarquer, mais les passeurs ont alors fait usage de la violence pour les forcer à monter à bord.
« Cela faisait un moment que nous n’avions pas vu de bateau de cette taille en provenance de Tunisie », a déclaré Federico Soda, Directeur du Bureau de coordination de l’OIM pour la Méditerranée. « L’utilisation de bateaux plus grands qui sont chargés de centaines de personnes était plus courant par le passé, jusqu’en 2015 à peu près. Récemment, les passeurs utilisaient plutôt des embarcations pneumatiques en partance de Libye ou des canots en bois en partance de Tunisie, pour transporter les migrants dans les eaux internationales. Il est difficile de savoir si le type de bateau utilisé pour ce groupe représente un retour aux anciennes pratiques. »
Lors d’une autre opération, le navire Aquarius de SOS Méditerranée, a secouru 74 migrants, qui voyageaient à bord d’une embarcation pneumatique et qui ont raconté aux sauveteurs des récits épouvantables ainsi que l’extrême danger et la violence qu’ils ont connus en Libye.
L’OIM à Rome a également signalé que les Tunisiens représentent la principale nationalité des migrants arrivant en Italie par la mer depuis l’Afrique du Nord cette année, suivis des Erythréens, des Nigérians, des Soudanais, des Pakistanais, des Maliens, des Guinéens et des Sénégalais. Presque toutes ces arrivées ont fortement chuté par rapport aux totaux rapportés ces derniers mois (voir tableau ci-dessous).
Christine Petré, de l’OIM en Libye, a fait état, samedi, de 257 migrants (dont 18 enfants) rapatriés en Libye par les garde-côtes lors de deux opérations de recherche et de sauvetage. L’OIM a fourni aux migrants une assistance humanitaire d’urgence, notamment des examens de santé et de protection, ainsi que de la nourriture et des boissons. Les migrants ont été transférés vers les centres de détention de Tajoura et de Shudada al Nasr, où l’OIM continue de leur fournir une aide.
Selon C. Petré, à ce jour cette année, 6 642 migrants ont été rapatriés vers les côtes libyennes par les garde-côtes libyens.
D’après le Projet de l’OIM sur les migrants disparus (MMP), dans la Méditerranée seulement, 628 migrants auraient péri cette année. Les dernières victimes seraient neuf individus retrouvés dimanche près de la péninsule de Karpas, au nord de Chypre. D’après les autorités, le nombre de victimes pourrait être plus élevé et pour l’heure, il a été confirmé que certains sont de nationalité syrienne.
Les garde-côtes turcs ont entrepris, lundi, une opération de sauvetage. Les migrants seraient partis de Mersin, en Turquie, et leur bateau a probablement sombré la semaine dernière.
A ce jour cette année, avec 383 noyades recensées, l’itinéraire de la Méditerranée centrale reliant l’Afrique du Nord à l’Italie est le plus meurtrier de la région. Vingt-huit victimes de noyades ont été découvertes cette année dans les eaux de la Méditerranée orientale entre la Turquie et la Grèce et 217 dans les eaux séparant l’Afrique du Nord et l’Espagne.
Dans les eaux espagnoles, en date du 13 mai 2018, Ana Dodevska, de l’OIM en Espagne, fait état de 1 063 migrants ayant été secourus sur l’itinéraire de la Méditerranée occidentale, contre 835 pour tout le mois de mai l’an dernier. Ce chiffre porte à 5 463 le nombre d’hommes, de femmes et d’enfants ayant été secourus alors qu’ils tentaient d’entrer en Espagne par la mer cette année (voir tableau et graphique ci-dessous).
D’après Kelly Namia, de l’OIM en Grèce, entre le 9 et le 12 mai, les garde-côtes helléniques ont informé l’OIM d’au moins deux incidents ayant nécessité des opérations de recherche et de sauvetage au large des îles de Lesbos et de Kos. Les garde-côtes ont secouru 24 migrants et les ont transférés vers ces mêmes îles.
K. Namia a ajouté qu’en plus d’autres arrivées à Lesbos et à Leros, 67 autres migrants ont débarqué dans la mer Egée ces quatre jours, portant à 9 528 le nombre total de migrants irréguliers arrivés en Grèce par la mer depuis le 1er janvier - soit 72 personnes par jour en moyenne (voir tableau ci-dessous).
Au mois d’avril, 3 083 migrants sont arrivés via la Méditerranée orientale. Ils étaient déjà 1 263 migrants irréguliers à débarquer sur ces côtes en mai - seulement 12 jours depuis le début du mois (voir tableau ci-dessous).
D’après Ivona Zakoska, du Bureau régional de l’OIM pour l’Asie du Sud-est et de l’Asie centrale, les données disponibles montrent que les arrivées de migrants irréguliers par la Méditerranée orientale ont doublé cette année par rapport à la même période en 2017.
Entre janvier et avril, les autorités grecques ont enregistré plus de 10 400 nouvelles arrivées contre 5 771 en 2017. Les nouveaux arrivants - et la présence prolongée d’un nombre considérable de migrants bloqués dans les pays de transit (estimés à plus de 62 000 fin avril 2018) - font croître les déplacements de migrants à travers les pays des Balkans comme l’Albanie, le Monténégro et la Bosnie-Herzégovine.
Les autorités de ces pays respectifs ont enregistré 4 648 migrants irréguliers depuis le début de l’année jusqu’à la fin du mois d’avril, soit une multiplication par dix par rapport à la même période l’an dernier. Une majorité de ces migrants irréguliers ont été détectés sur le territoire de Bosnie-Herzégovine (plus de 2 700 personnes). Près d’un quart des migrants et demandeurs d’asile enregistrés en Bosnie-Herzégovine étaient des ressortissants syriens (641), suivis de Pakistanais, de Libyens, d’Afghans et d’Iraniens. La répartition des nationalités des migrants et demandeurs d’asile recensés en Albanie et au Monténégro est similaire, mais une part légèrement plus importante de migrants provient d’Algérie et fait partie des cinq principales nationalités.
A travers le monde, le MMP fait état de 1 106 décès ou disparitions de migrants à ce jour en 2018 (voir tableau ci-dessous).
A la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, un jeune homme de nationalité non confirmée s’est noyé dans un canal à Bracketville, au Texas, après avoir traversé la frontière le 11 mai. Par ailleurs, l’US Border Patrol a découvert le corps d’un migrant non identifié près d’Armstrong, au Texas, le 10 mai. Le 7 mai, un autre corps a été retrouvé dans un ranch près de Falfurrias, dans le Comté de Brooks. Situé à plus de 110 kilomètres de la frontière avec le Mexique, Falfurrias est l’un des postes de contrôle de l’immigration les plus chargés de la région. Le Comté de Brooks est régulièrement traversé par des migrants qui tentent de ne pas se faire détecter. Cette année, au moins 20 corps ont été retrouvés dans des ranchs à travers le Comté de Brooks, d’après le Bureau du Shérif de Brooks. C’est plus d’une victime par semaine.
En outre, le MMP a enregistré le décès de 13 migrants originaires des Comores qui ont perdu la vie alors qu’ils tentaient de traverser le Canal du Mozambique pour atteindre l’île française de Mayotte, le 5 mai. Un rescapé a été secouru par des pêcheurs locaux, qui ont également repêché le corps d’une jeune femme. D’après le témoignage de l’unique survivante, une femme de 70 ans, au moins 12 personnes sont portées disparues et présumées mortes noyées dans ce tragique accident.
Les données du MMP sont compilées par le personnel de l’OIM mais proviennent de sources diverses, dont certaines ne sont pas officielles. Pour en savoir plus sur la collecte de données sur les migrants disparus, cliquez ici (en anglais).
Dernière infographie sur la Méditerranée : ici
Pour consulter les dernières données sur les arrivées et les décès de migrants en Méditerranée, rendez-vous sur : http://migration.iom.int/europe
Pour en savoir plus sur le Projet sur les migrants disparus : http://missingmigrants.iom.int
Pour plus d’informations, veuillez contacter :
Joel Millman, OIM Genève, Tel : +41.79.103-8720, Email : jmillman@iom.int
Mircea Mocanu, OIM Roumanie, Tel : +40212115657, Email : mmocanu@iom.int
Dimitrios Tsagalas, OIM Chypre, Tel : + 22 77 22 70 ; E-mail : dtsagalas@iom.int
Flavio Di Giacomo, Bureau de coordination de l’OIM pour la Méditerranée, Italie, Tel : +39 347 089 8996, Email : fdigiacomo@iom.int
Hicham Hasnaoui, OIM Maroc, Tel : + 212 5 37 65 28 81, Email : hhasnaoui@iom.int
Kelly Namia, OIM Grèce, Tel : +30 210 9919040, +30 210 9912174, Email : knamia@iom.int
Julia Black, OIM GMDAC à Berlin, Tel : +49 30 278 778 27, Email : jblack@iom.int
Christine Petré, OIM Libye Tel : +216 29 240 448, Email : chpetre@iom.int
Ana Dodevska, OIM Espagne, Tel : +34 91 445 7116, Email : ADODEVSKA@iom.int
Myriam Chabbi, OIM Tunisie, Tel mobile : +216 28 78 78 05, bureau : +216 71 860 312 Ext. 109, Email : mchabbi@iom.int