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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Argentine : profil migratoire de l’OIM
Argentine – Le profil migratoire de l’OIM pour l’Argentine, publié aujourd’hui, confirme que la migration vers ce pays d’Amérique du Sud est en augmentation, de même que le retour de certains de ses ressortissants qui vivaient à l’étranger.
Selon ce document, 1,8 million de migrants vivent en Argentine (4,5 % de la population). Quelque 84,6 % viennent de pays voisins, principalement du Paraguay (550 713), de la Bolivie (345 272), du Chili (191 147) et du Pérou (157 514.)
Entre 1881 et 1914, plus de 4,2 millions de personnes se sont installées dans le pays, parmi lesquelles deux millions étaient originaires d’Italie, 1,4 million d’Espagne, 170 000 de France et 160 000 de Russie. En 1914, plus de 30 % de la population était née à l’étranger, mais 200 000 personnes seulement étaient originaires de pays voisins.
« L’Argentine ne peut être analysée en faisant abstraction de l’impact de la migration internationale. Tout au long de l’histoire, les mouvements migratoires ont influencé et forgé cette société, et il en va de même aujourd’hui. Dans les années 1850, la plupart des migrants arrivaient d’Europe, alors qu’aujourd’hui ils viennent principalement des pays voisins, et rajeunissent la main d’œuvre » déclare Diego Beltrand, Directeur régional de l’OIM pour l’Amérique du Sud.
La grande majorité des migrants originaires du Paraguay, de l’Uruguay et du Pérou sont concentrés dans la zone métropolitaine de Buenos Aires. Ceux qui viennent de Bolivie et du Chili sont répartis dans tout le pays et sont plus particulièrement présents dans le secteur de l’agriculture.
Ces dix dernières années, un nombre plus restreint de migrants sont arrivés d’Asie, d’Europe orientale et d’Afrique.
Les personnes qui émigrent en Argentine sont généralement en âge de travailler et cherchent à bien s’intégrer sur le marché du travail, à obtenir des salaires plus élevés et à bénéficier de la mobilité sociale. Beaucoup d’entre elles ont été exclues du marché du travail de leur pays ou marginalisées, et sont en quête de nouvelles perspectives.
Le nombre de ressortissants argentins vivant à l’étranger a augmenté jusqu’en 2008 : cette année, près d’un million de personnes vivaient hors du pays. Depuis, l’on constate un recul des flux d’émigration, probablement en raison de la crise économique qui a gravement touché l’Espagne, principal pays de destination des migrants argentins. Ceux-ci sont également très nombreux aux Etats-Unis, en Israël, au Canada, en Italie et en Australie.
La migration occupe une large place dans le programme gouvernemental, où l’élaboration de politiques migratoires, et notamment de nouvelles lois sur la migration, les réfugiés et la traite des êtres humains, ainsi que les accords bilatéraux et multilatéraux occupent un degré de priorité plus élevé.
Le Profil livre aussi des informations sur d’autres aspects de la migration : l’augmentation de la migration transnationale ; le développement des réseaux sociaux liés à la migration ; l’accroissement des activités liées aux rapatriements de fonds ; le rôle croissant des femmes dans les flux migratoires ; la création d’associations de migrants ; une augmentation du trafic illicite de migrants et de la traite d’êtres humains ; la migration forcée ; la migration saisonnière ; la migration de personnes hautement qualifiées ; et les politiques de migration bilatérales et multilatérales.
Le Profil migratoire de l’OIM, qui est financé par le Fonds de l’OIM pour le développement, comprend aussi les données les plus récentes sur la migration, une liste des associations de la diaspora, les lois actuelles se rapportant à la migration, et une liste d’organisations internationales et d’ONG s’occupant des questions migratoires en Argentine.
Pour télécharger le Profil en espagnol, aller sur le site : http://www.iom.int/files/live/sites/iom/files/pbn/docs/Perfil-Migratorio-de-argentina-2012.pdf
Pour plus d’informations, prière de contacter
Ezequiel Texidó
OIM Buenos Aires
Courriel : etexido@iom.int
Tél.: +54 11 5219 2033/4/5