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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Appel urgent de fonds alors que l'OIM débute le relogement des victimes somaliennes de la sécheresse depuis le camp de Dadaab vers un nouveau site
Alors que l’OIM vient de débuter, jeudi 18 août,
une opération visant à déplacer les victimes
somaliennes de la sécheresse vivant actuellement dans des
conditions déplorables aux alentours du camp de
réfugiés de Dadaab, au nord du Kenya,
l’Organisation appelle de nouveau les donateurs à
aider à financer l’aide dans la corne de
l’Afrique.
Un premier don bien accueilli de 1,5 million de dollars,
effectué par le Bureau de la population, des
réfugiés et des migrations du Département
d’Etat américain, permettra de financer une partie du
travail de l’OIM consistant à transporter, reloger et
réunir les Somaliens déplacés qui ont fui la
sécheresse et la famine dans leur pays, à la
recherche d’aide au Kenya et en Ethiopie.
Toutefois, l’Organisation nécessite des
réponses supplémentaires à son appel
d’urgence de 26,6 millions de dollars.
En soutien au HCR, jeudi, l’OIM a relogé les
premiers 259 des 30 000 Somaliens depuis les alentours de Dadaab,
vers une extension du site d’Ifo.
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L’OIM a débuté son travail de
préparation du site il y a quelques semaines et a
jusqu’ici planté plus de 1 500 tentes sur les 7 500
prévues et a délimité 120 parcelles. Le
travail visant à terminer l’installation du site
devrait prendre encore plusieurs semaines.
Le relogement des victimes somaliennes de la sécheresse
vers le nouveau site permettra aux organisations humanitaires de
leur fournir plus de services de base.
De la même manière, en Ethiopie, l’OIM a
relogé 10 600 personnes depuis un centre de transit à
Dollo Ado, où 300 personnes arrivent chaque jour, vers un
nouveau camp à Halewiyn. L’Organisation, qui a
temporairement mis fin au relogement, reprendra le transport des
Somaliens vers le camp lorsque des abris et infrastructures de base
supplémentaires seront installés.
Le personnel de l’OIM sur le terrain explique que la
congestion à Dollo Ado a été réduite
grâce à l’aide au transport et en raison de
l’épidémie de rougeole qui a
nécessité une intensification des efforts.
« Le transport des résidents hors des camps et des
centres surpeuplés, qui sont dangereux pour leur
santé et leur bien-être, et leur transfert vers des
zones où ils peuvent accéder au secours
d’urgence, sont des aspects essentiels des opérations
humanitaires pour garantir qu’ils aient des abris, de la
nourriture, de l’eau et des installations sanitaires »,
confie Jeff Labovitz, Coordinateur spécial de l’OIM
pour la crise dans la corne de l’Afrique et actuellement en
Ethiopie. « Pour ces gens que l’OIM aide, en
particulier ceux qui sont trop faibles pour se déplacer,
c’est une évidence. »
L’aide de l’OIM au transport consiste
également à regrouper les familles
séparées par la sécheresse et le
périple vers le Kenya et l’Ethiopie.
Une des familles aidées par l’OIM au Kenya a
été séparée pendant cinq mois.
Lorsque Mohammed Hassan a quitté la Somalie il y a
quelques mois en raison de la sécheresse, à la
recherche d’un endroit meilleur pour sa famille, Dego, sa
femme enceinte et leurs quatre enfants pensaient ne jamais le
revoir.
Mohammed, 35 ans, a finalement réussi à traverser
la frontière et atteindre Hagadera, aux alentours de Dadaab,
et avec le soutien de l’équipe de réunification
de l’OIM, a attendu tous les jours, dans l’espoir que
sa famille le rejoindrait.
Dego et les enfants ont enfin pu arriver le week-end dernier,
aux côtés de 300 autres Somaliens qui ont
réussi ce difficile périple. En voyant leur
père s’approcher du quai au centre de transit du camp,
les enfants ont marché vers lui avec faiblesse, en
l’appelant.
Leur mère, à un mois du terme de sa grossesse,
avec son fils d’un an et demi dans les bras, était
trop faible pour marcher et a tout simplement attendu qu’il
la rejoigne.
« Je vais dormir tranquille ce soir », a
confié Mohammed. « Je ne dormais jamais bien,
imaginant que mes enfants pouvaient être victimes de ce
dangereux périple. »
Pour les médias, veuillez contacter:
Au Kenya,
Lillian Matama
OIM Nairobi
Tel: + 254713601043
E-mail:
"mailto:lmatama@iom.int">lmatama@iom.int
ou
John McCue
OIM Dadaab
Tel: + 254722202173
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En Ethiopie,
Demissew Buziwork
Tel: + 251 11 661 11 71
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