-
Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
Structure
Structure
- Structure organisationnelle
- Directrice générale
- Directrice générale adjointe chargée de la gestion et des réformes
- Directrice générale adjointe chargée des opérations
- Bureau du Chef de Cabinet
- Bureau des partenariats, de la sensibilisation et de la communication
- Bureau de la stratégie et de la performance institutionnelle
-
Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
Ce que nous faisons
Ce que nous faisons
Partenariats
Partenariats
- Où travaillons-nous
-
Agir
Agir
Travailler avec nous
Travailler avec nous
Engagez-vous
Engagez-vous
- Données et recherche
- 2030 AGENDA
Alors que les migrantes philippines sont toujours plus nombreuses à rentrer de Syrie, l’inquiétude croît pour celles qui restent sur place
Syrie – Alors que 80 Philippines et une Vietnamienne quittaient l’aéroport libanais Rafic Hariri mercredi (30/1/13), l’OIM a exprimé des inquiétudes quant à la situation de milliers d’autres travailleurs migrants étrangers qui se trouveraient encore en Syrie.
« Beaucoup d’entre eux n’ont aucun moyen de quitter la région où ils travaillent et risquent de se trouver pris au piège. D’autres sont dépourvus de documents et ne jouissent dès lors pas du même niveau de protection que celui qui est octroyé aux citoyens, » a déclaré Othman Belbesi, Coordonnateur régional de l’OIM pour la Syrie.
L’OIM estime que jusqu’à 120 000 travailleurs migrants pourraient encore se trouver en Syrie, dont 60 000 auraient des besoins prioritaires d’aide à l’évacuation, d’aide à l’arrivée en transit ou à la frontière, de rapatriement, de services de santé et de soutien psychosocial.
Quelque 6 800 migrants en détresse ont déjà pris contact avec leur ambassade ou directement avec l’OIM pour signaler leur besoin urgent d’une aide au rapatriement.
Parmi eux figurent des femmes vulnérables risquant de tomber aux mains de trafiquants, des personnes âgées et malades, et des migrants originaires de pays qui ne sont pas en mesure d’aider leurs ressortissants à quitter le pays, en particulier ceux qui n’ont pas de représentation diplomatique en Syrie.
Les migrantes philippines qui ont quitté Beyrouth pour les Philippines mercredi avaient travaillé en Syrie comme aides domestiques pendant des périodes allant de quelques années à 30 ans et s’étaient réfugiées à l’ambassade des Philippines à Damas. L’ambassade a également hébergé une Vietnamienne en détresse.
Felisa, 51 ans, faisait partie de ce groupe. Elle a déclaré à l’OIM que certaines de ses collègues qui avaient décidé de rester en Syrie s’attendaient à ce que la situation s’améliore. Nombre d’entre elles ne souhaitaient pas rentrer aux Philippines après avoir travaillé pendant des années en Syrie et s’être intégrées dans la société syrienne.
« Je vis en Syrie depuis 1987, où je travaille comme aide ménagère pour la même famille depuis presque trois générations. Ils m’appellent « Grand-maman » et ils ont tous pleuré lorsque j’ai décidé de partir. Mon mari est décédé il y a longtemps et mon employeur a envoyé mon fils unique dans une école internationale à Damas. J’allais en vacances à Manille tous les deux ou trois ans. Je considère la famille de mon employeur comme la mienne. Ils sont musulmans et j’appartiens à l’Église unie du Christ, mais ils ne sont jamais intervenus et ne m’ont jamais empêchée de prier. Maintenant, on entend les bombardements toute la journée. Je ne peux plus aller à l’église, parce qu’il y a des bandes et des milices dans la rue. Je veux rentrer maintenant, car j’ai travaillé plus qu’assez. Il est temps que je prenne ma retraite et j’ai besoin de prier », dit-elle.
L’OIM continue de recevoir des demandes d’ambassades qui sollicitent une aide au rapatriement de leurs ressortissants. L’Organisation traite actuellement les demandes d’évacuation d’un total de 443 citoyens présentées par les ambassades du Soudan, des Philippines, du Tchad et du Yémen.
Un groupe de 65 migrants vulnérables est actuellement prêt à partir, vers l’Égypte (40), le Soudan du Sud (20), le Bélarus (3), le Nigéria (1) et le Libéria (1).
A ce jour, l’OIM, en étroite coopération avec le HCR et des partenaires locaux, a aidé 3 223 travailleurs migrants et leurs familles originaires de 35 pays différents à retourner en toute sécurité dans leur pays d’origine.
Pour son travail humanitaire en Syrie et dans les pays voisins, l’OIM a bénéficié d’un soutien financier du Fonds central pour les intervention d’urgence des Nations Unies, de l’Allemagne, du Chili, de la Chine, de Chypre, des États-Unis, des Philippines, du Royaume-Uni, de la Suisse, du HCR et de son propre Fonds d’urgence.
En janvier 2013, l’OIM a lancé un appel de 35 millions de dollars E.-U. dans son appel global, y compris 13,6 millions de dollars E.-U. destinés à financer le rapatriement de migrants en détresse et à fournir une aide d’urgence aux personnes déplacées à l’intérieur de leur pays et à d’autres personnes touchées par le conflit en Syrie. À ce jour, aucune contribution n’a été reçue pour les activités en Syrie au titre de l’appel de cette année.
Pour plus d’informations, veuillez contacter
Monica Goracci
au Siège de l’OIM
Courriel : mgoracci@iom.int
Tel. +41 22 717 92 71.