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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Alors que les anciens combattants d’Ukraine rentrent chez eux, une étude de l’OIM révèle des préjugés et un traitement injuste
Kyiv – Quelques 370 000 anciens militaires tentent actuellement de retourner à la vie civile en Ukraine. Des chercheurs de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) ont interrogé plus de deux mille anciens combattants et les membres de leur famille l’an dernier entre les mois de juillet et d’octobre. Bon nombre ont signalé qu’ils recevaient un traitement injuste.
Près de la moitié des anciens combattants du conflit qui a duré six ans souffrent de préjugés et d’un traitement injuste dans leur vie quotidienne. Un tiers d’entre eux se sentent exclus de la société, selon une nouvelle étude basée sur un sondage de l’OIM que l’Organisation a publié ici, jeudi 23 janvier, dans la capitale ukrainienne.
Le sondage - appuyé par l’Union européenne et le Ministère des anciens combattants, des territoires temporairement occupés et des déplacés internes d’Ukraine - a révélé que les préjugés contre les personnes interrogées avaient le plus souvent lieu dans l’accès aux services médicaux ou sociaux ou dans les transports publics.
En outre, trois anciens combattants sur quatre pensent que leur expérience ne peut être comprise que par ceux qui ont une formation militaire.
Un tiers des hommes et près de la moitié des femmes qui avaient un emploi avant de rejoindre les rangs militaires sont rentrés chez eux sans pouvoir retrouver leur emploi.
Bien que bon nombre (67%) aient finalement trouvé un emploi rémunéré, créé leur propre entreprise ou se soient enregistrés comme entrepreneurs privés, d’autres ont mentionné un besoin de formation et d’appui pour trouver de nouvelles possibilités de revenu.
« L’UE est très satisfaite d’avoir financé cette étude », a déclaré l’Ambassadeur Matti Maasikas, responsable de la Délégation de l’UE en Ukraine. « Les résultats aident les autorités à mieux comprendre et à faire face aux difficultés auxquelles sont confrontés les anciens combattants de retour du combat. »
Le financement de l’Union européenne a permis à l’OIM d’aider près de 800 anciens combattants comme Andrii (voir encadré ci-dessous) en leur fournissant une formation et des équipements pour créer leur propre petite entreprise.
« L’OIM est déterminée à soutenir la réintégration des anciens combattants et le bien-être de leurs communautés à travers le relèvement socioéconomique et le soutien psychosocial qui contribue à la restauration de la confiance, de la cohésion sociale et de la stabilité », a expliqué Anh Nguyen, chef de mission de l’OIM en Ukraine.
L’OIM a mis en œuvre ce projet financé par l’UE, lancé il y a un an, dans trois régions pilotes : Kiev, Dnipropetrovsk et Lviv. En plus des formations et des subventions, le projet soutient les activités de cohésion sociale, comme les événements sportifs et les tables-rondes avec les autorités locales.
Une aide psychologique qualifiée est fournie par des professionnels qui ont été spécifiquement formés à l’aide psychosociale pour les anciens combattants et leurs familles.
Le jardinier secret Andrii est un ingénieur radio de profession, qui a servi une année dans la Marine à l’est de l’Ukraine. A son retour chez lui, il souhaitait à nouveau gagner sa vie mais sa santé était très fragile : « pendant mon service au front, je devais m’installer la nuit dans toutes sortes de conditions, aussi bien dans d’épaisses couches de neige que dans des marécages infranchissables. Nous passions jusqu’à dix jours sur le terrain avec un sac à dos de 50 kg. » Andrii a décidé de suivre sa passion secrète. En tant qu’ancien combattant, il a reçu une parcelle de terrain près de la maison de ses parents et en quelques semaines, avec l’aide de son père, le terrain était défriché. Aujourd’hui, l’ancien soldat de la Marine ukrainienne possède deux serres sur un total de 500 mètres carrés où il cultive des fleurs, des laitues et des concombres. Avec ses partenaires, Andrii fournit également des services de paysagisme, d’élagage et de tonte. Dans le cadre d’une subvention de l’OIM financée par l’UE, Andrii a reçu une tondeuse à gazon, des sécateurs et d’autres équipements de jardinage. « Lorsqu’une personne est sans cesse stressée pendant un an et demi, elle a besoin d’un peu de paix et de silence. On dit que les plantes aident à réduire le stress. On va au jardin, on s’assoit sur la balançoire et on est soulagé », confie-t-il. |
« Guidés par le principe « rien pour les anciens combattants sans anciens combattants », nous portons beaucoup d’intérêt aux études comme celles-ci car elles nous permettent de mettre en œuvre des programmes et politiques éclairées », a déclaré Oksana Koliada, Ministre des affaires des anciens combattants d’Ukraine.
Plus tard cet hiver, l’OIM et l’UE lanceront une campagne publique pour lutter contre les stéréotypes qui nuisent à la perception des anciens combattants par la société ukrainienne.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Varvara Zhluktenko, OIM Ukraine, Tel. +38 044 568 50 15, +38 067 447 97 92, email : vzhluktenko@iom.int