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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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50 millions de personnes dans le monde sont victimes de l'esclavage moderne
Genève – Cinquante millions de personnes vivaient dans l'esclavage moderne en 2021, selon les dernières Estimations mondiales de l'esclavage moderne . Parmi ces personnes, 28 millions étaient soumises au travail forcé et 22 millions étaient piégées dans un mariage forcé.
Le nombre de personnes en situation d'esclavage moderne a considérablement augmenté au cours des cinq dernières années. 10 millions de personnes supplémentaires se trouvaient en esclavage moderne en 2021 par rapport aux estimations mondiales de 2016. Les femmes et les enfants restent vulnérables de manière disproportionnée.
L'esclavage moderne est présent dans presque tous les pays du monde et traverse les frontières ethniques, culturelles et religieuses. Plus de la moitié (52 pour cent) de tous les cas de travail forcé et un quart de tous les mariages forcés se trouvent dans les pays à revenu moyen supérieur ou à revenu élevé.
Travail forcé
La plupart des cas de travail forcé (86 pour cent) se produisent dans le secteur privé. Le travail forcé dans des secteurs autres que l'exploitation sexuelle commerciale représente 63 pour cent de l'ensemble du travail forcé, tandis que l'exploitation sexuelle commerciale forcée représente 23 pour cent de l'ensemble du travail forcé. Près de quatre personnes sur cinq victimes d'exploitation sexuelle commerciale forcée sont des femmes ou des filles.
Le travail forcé imposé par l'État représente 14 pour cent des personnes soumises au travail forcé.
Près d'un travailleur forcé sur huit est un enfant (3,3 millions). Plus de la moitié d'entre eux sont victimes d'exploitation sexuelle commerciale.
Le mariage forcé
On estime à 22 millions le nombre de personnes vivant en situation de mariage forcé à un jour donné en 2021. Cela indique une augmentation de 6,6 millions depuis les estimations mondiales de 2016.
L'incidence réelle des mariages forcés, en particulier ceux impliquant des enfants âgés de 16 ans ou moins, est probablement bien plus importante que ce que les estimations actuelles peuvent saisir; celles-ci sont basées sur une définition étroite et n'incluent pas tous les mariages d'enfants. Les mariages d'enfants sont considérés comme forcés parce qu'un enfant ne peut pas légalement donner son consentement au mariage.
Le mariage forcé est étroitement lié à des attitudes et pratiques patriarcales établies de longue date et est très spécifique au contexte. L'écrasante majorité des mariages forcés (plus de 85 pour cent) est motivée par la pression familiale. Bien que deux tiers (65 pour cent) des mariages forcés aient lieu en Asie et dans le Pacifique, si l'on tient compte de la taille de la population régionale, c'est dans les États arabes que la prévalence est la plus élevée, avec 4,8 personnes sur 1 000 dans la région en situation de mariage forcé.
Les migrants sont particulièrement vulnérables au travail forcé
Les travailleurs migrants sont plus de trois fois plus susceptibles d'être soumis au travail forcé que les travailleurs adultes non migrants. Si la migration de travail a un effet largement positif sur les individus, les ménages, les communautés et les sociétés, ce constat montre à quel point les migrants sont particulièrement vulnérables au travail forcé et à la traite, que ce soit en raison d'une migration irrégulière ou mal gouvernée, ou de pratiques de recrutement injustes et contraires à l'éthique.
«Il est choquant que la situation de l'esclavage moderne ne s'améliore pas. Rien ne peut justifier la persistance de cette violation fondamentale des droits de l'homme», a déclaré le Directeur général de l'OIT, Guy Ryder. «Nous savons ce qu'il faut faire, et nous savons que cela peut être fait. Des politiques et des réglementations nationales efficaces sont fondamentales. Mais les gouvernements ne peuvent y parvenir seuls. Les normes internationales constituent une base solide et une approche globale est nécessaire. Les syndicats, les organisations d'employeurs, la société civile et les gens ordinaires ont tous un rôle essentiel à jouer.»
António Vitorino, Directeur général de l'OIM, a affirmé: «Ce rapport souligne l'urgence de veiller à ce que toute migration soit sûre, ordonnée et régulière. La réduction de la vulnérabilité des migrants au travail forcé et à la traite des personnes dépend avant tout de cadres politiques et juridiques nationaux qui respectent, protègent et réalisent les droits de l'homme et les libertés fondamentales de tous les migrants – et des migrants potentiels – à toutes les étapes du processus migratoire, quel que soit leur statut migratoire.
L'ensemble de la société doit travailler ensemble pour inverser ces tendances choquantes, notamment par la mise en œuvre du Pacte mondial sur les migrations.»
Grace Forrest, Directrice fondatrice de Walk Free, a pour sa part déclaré: «L'esclavage moderne est l'antithèse du développement durable. Pourtant, en 2022, il continue de sous-tendre notre économie mondiale. Il s'agit d'un problème causé par l'homme, lié à la fois à l'esclavage historique et aux inégalités structurelles persistantes. À une époque où les crises s'aggravent, une véritable volonté politique est la clé pour mettre fin à ces violations des droits de l'homme.»
Mettre fin à l'esclavage moderne
Le rapport propose un certain nombre d'actions recommandées qui, prises ensemble et rapidement, marqueraient un progrès significatif vers la fin de l'esclavage moderne. Il s'agit notamment d'améliorer et d'appliquer les lois et les inspections du travail, de mettre fin au travail forcé imposé par l'État, de renforcer les mesures de lutte contre le travail forcé et la traite dans les entreprises et les chaînes d'approvisionnement, d'étendre la protection sociale et de renforcer les protections juridiques, notamment en portant l'âge légal du mariage à 18 ans sans exception. Parmi les autres mesures figurent la lutte contre le risque accru de traite et de travail forcé pour les travailleurs migrants, la promotion d'un recrutement équitable et éthique et un soutien accru aux femmes, aux filles et aux personnes vulnérables.
Notes aux rédacteurs
L'esclavage moderne, tel qu'il est défini dans le rapport, comprend deux composantes principales: le travail forcé et le mariage forcé. Tous deux renvoient à des situations d'exploitation qu'une personne ne peut refuser ou auxquelles elle ne peut échapper en raison de menaces, de violence, de coercition, de tromperie ou d'abus de pouvoir. Le travail forcé, tel que défini dans la Convention de l'OIT sur le travail forcé, 1930 (n° 29) , désigne "tout travail ou service exigé d'un individu sous la menace d'une peine quelconque et pour lequel ledit individu ne s'est pas offert de plein gré". L'’économie privée’ comprend toutes les formes de travail forcé autres que le travail forcé imposé par l'État.
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Pour de plus amples informations et pour organiser des interviews avec les médias, veuillez contacter les personnes suivantes:
Organisation internationale pour les migrations
Kennedy Okoth
Courriel: Kokoth@iom.int
Tél: +41 22 717 9702
Organisation internationale du Travail
Département de la communication de l'OIT
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Walk Free
Martina Ucnikova
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