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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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15 millions de personnes sont confrontées à une crise humanitaire due à la sécheresse dans la Corne de l'Afrique
Nairobi – La Corne de l'Afrique est en proie à la pire sécheresse depuis des décennies. Elle assèche les paysages, aggrave l'insécurité alimentaire et provoque des déplacements de plus en plus importants. Une réponse humanitaire urgente et efficace est cruciale pour éviter une détérioration à grande échelle dans toute la région, attendue pour le milieu de l'année.
On estime que 15 millions de personnes sont gravement touchées par la sécheresse au Kenya, en Somalie et en Éthiopie, soit environ 3, 5 et 7 millions de personnes dans chaque pays respectivement.
Les impacts sans précédent de plusieurs saisons des pluies ratées menacent de provoquer une crise humanitaire dans une région déjà touchée par des chocs accumulés, notamment les conflits et l'insécurité, les conditions météorologiques extrêmes, les changements climatiques, les criquets pèlerins et les impacts socioéconomiques négatifs de la pandémie de COVID-19.
Bien que la Corne de l'Afrique connaisse des crises d'origine climatique depuis des décennies, l'impact de la sécheresse actuelle sur les terres arides et semi-arides de la région est particulièrement grave. Le risque de famine et de malnutrition est élevé, la situation en matière de sécurité alimentaire se détériorant rapidement.
Les pâturages et les points d'eau s'assèchent dans toute la région. Les communautés pastorales et rurales dont la subsistance dépend des ressources naturelles assistent à la mort de leur bétail et à la perte de leurs moyens de subsistance. Des milliers d'hectares de cultures ont été détruits et, rien qu'au Kenya, 1,4 million de têtes de bétail sont mortes de la sécheresse à la fin de l'année dernière.
Des dizaines de milliers de familles sont contraintes de quitter leur foyer à la recherche de nourriture, d'eau et de pâturages, ce qui accroît la pression sur des ressources naturelles déjà limitées. La sécheresse a également accru le risque de conflits intercommunautaires car les communautés agricoles et pastorales se disputent des ressources en eau de plus en plus rares.
En Somalie, compte tenu de la pire pénurie d'eau qu’ont connue certaines régions du pays depuis 40 ans, le gouvernement a déclaré l'état d'urgence en novembre 2021. Selon la dernière analyse de la Matrice de suivi des déplacements (DTM) de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), la sécheresse pourrait provoquer le déplacement imminent de plus d'un million de personnes en Somalie, en plus des 2,9 millions de personnes déjà déplacées.
Si l'on en croit les précédents schémas de déplacement dus à la sécheresse en Somalie, les populations touchées risquent de se déplacer des zones rurales vers les centres urbains. De nouveaux déplacements vers les grandes villes submergeront les services essentiels tels que les soins de santé, augmentant l'exposition aux infections et conduisant à des épidémies (diarrhée aqueuse aiguë, choléra) et à d'autres problèmes majeurs liés à l’absence de services de santé.
La surveillance des flux de l'OIM a enregistré une augmentation des mouvements induits par la sécheresse de la Somalie vers l'Ethiopie, probablement pour avoir accès à l'eau et aux pâturages. Cependant, l'Ethiopie subit également les conséquences désastreuses de la sécheresse. Dans le sud et le sud-est de l'Ethiopie, la sécheresse érode les moyens de subsistance d'au moins 4 millions de communautés pastorales et agro-pastorales.
L'OIM travaille en étroite collaboration avec les gouvernements, les organismes des Nations Unies et les partenaires dans chaque pays pour répondre aux besoins aigus en eau des déplacés internes, des migrants et des groupes vulnérables afin d'éviter une catastrophe humanitaire. Grâce à sa présence opérationnelle, ses capacités logistiques existantes, ses partenariats locaux au Kenya, en Somalie et en Ethiopie, et un mécanisme de Fonds de réponse rapide en Ethiopie, l'OIM est bien placée pour agir en faveur des populations touchées par la sécheresse dans toute la région.
Cependant, malgré l’intervention active de l’OIM, les besoins dépassent les capacités en raison des ressources limitées. Des fonds supplémentaires sont nécessaires de toute urgence pour sauver des vies et des moyens de subsistance, atténuer d'autres déplacements et éviter des besoins plus importants à l'avenir.
Les besoins immédiats comprennent une aide humanitaire d'urgence à grande échelle, notamment pour la nourriture, l'eau, l'assainissement et l'hygiène (WASH), la santé, l’aide non alimentaire, les moyens de subsistance et la gestion des conflits.
À plus long terme, la crise climatique mondiale a mis en évidence la nécessité d'accroître la préparation aux catastrophes et l'adaptation aux changements climatiques de manière collective. Il s'agit notamment de répondre aux besoins structurels de développement des populations vulnérables et de faire de l'accès universel aux ressources naturelles une priorité.
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Pour plus d'informations, veuillez contacter :
Bureau régional de l'OIM pour l'Afrique de l’Est et la Corne de l'Afrique : Amber Christino, responsable des médias et de la communication, Email : achristino@iom.int
OIM Ethiopie : Sharif Faisal, coordonnateur principal de l’appui aux programmes, Email : sfaisal@iom.int
OIM Kenya : Kaho Yamaguchi, responsable des programmes d'urgence et de stabilisation, Email : kyamaguchi@iom.int
OIM Somalie : Mohamed Abdelazim, coordonnateur des urgences, Email : mabdelazim@iom.int