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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Un membre du personnel de l’OIM incarne l’esprit de Tacloban
« Je suis tout à la fois un intervenant et une victime », déclare Edmund Talle, fonctionnaire chargé des achats à l’OIM Philippines, alors que nous marchons en direction de sa maison située à la périphérie de Tacloban, dans le centre des Philippines. Bien que sa maison et la plupart de ses biens aient été littéralement soufflés par le typhon Haiyan, il arrive encore à trouver des raisons d’être reconnaissant.
Il était sans nouvelles de sa femme, Aly, mais comme il devait se rendre à Tacloban la semaine dernière, il a pu constater qu’elle était saine et sauve, de même que sa fille Chen, âgée de 20 ans, qui se trouvait à Manille pour passer des examens à l’université.
Sa femme s’en est miraculeusement sortie.
« Elle est couverte de contusions et blessures légères mais elle est saine et sauve », déclare Edmund. « Elle m’a dit que notre maison se remplissait d’eau. Quand elle a essayé de sortir, l’eau est soudain arrivée à la hauteur de son cou et elle a été emportée avec les décombres. »
« Puis elle a été soulevée par le vent et a littéralement volé au-dessus des maisons. » Elle m’a raconté qu’en voyant un poteau dans le jardin des voisins, elle s’était mise à prier « Seigneur, faites que j’atterrisse ici ». Et c’est ce qui est arrivé. « Ensuite, des ouvriers ont réussi à parvenir jusqu’à elle et à la transporter en un lieu sûr. »
Nous nous sommes engagés dans la rue où habite Edmund. Ou plutôt, où il habitait. Il ne restait qu’une carcasse de sa maison, vingt années de vie et de mariage réduites en décombres, littéralement disséminés aux quatre vents. « Voici ma voiture. Et là, ce sont mes belles chaussures italiennes », indique Edmund.
Il a salué ses voisins, qui avaient tous des récits similaires à raconter. Puis, un chien décharné est arrivé vers nous en aboyant. Edmond l’a chassé du pied, mais en vain.
« Mon Dieu », a sangloté Edmund qui, jusque-là, avait retenu ses larmes. « Mookie. C’est Mookie. Le chien de ma fille. Comme elle sera contente ! Je ne t’ai pas reconnu Mookie. Tu es devenu si maigre. »
Au coucher du soleil, Edmund s’était ressaisi. Il a dit au chien de veiller sur la maison. Enfin, sur ce qu’il en restait. « Je reviendrai te chercher dans quelques jours, Mookie », a?t?il promis, en remontant la route endommagée.
Edmund fait partie d’une équipe de l’OIM à Tacloban, dont les membres toujours plus nombreux commencent à mettre en œuvre un programme de secours de 21,5 millions de dollars E.-U. destiné à fournir un abri temporaire et une aide non alimentaire à des milliers de personnes déplacées.
L’Organisation alloue également des fonds pour garantir un échange constant d’informations avec les personnes touchées, et collabore avec le Gouvernement philippin pour assurer la coordination dans les centres pour personnes déplacées et les abris d’évacuation.
Pour de plus amples informations, contacter :
Joe Lowry
Tél. +66 81 870 8081
Courriel : jlowry@iom.int