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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Les remises de fonds provenant de Suisse réduisent la pauvreté dans les zones rurales
La diaspora serbe est l’une des plus importantes en Suisse.
Elle prend ses racines dans les politiques migratoires suisse des
années soixante, soixante-dix et quatre-vingt,
décennies pendant lesquelles la Confédération
a fait appel à des milliers de travailleurs saisonniers
serbes.
Les difficultés économiques en République de
Serbie ont poussé de nombreux serbes a chercher du travail
en Suisse, puis à s’y établir.
Lors que la Confédération Suisse décida au
milieu des années quatre-vingt-dix de réduire
l’ampleur de ce programme de migration de travail saisonnier,
une importante communauté serbe s’était
établie de façon permanente en Suisse, obtenant par
la même un statu permettant notamment le regroupement
familiale. Aujourd’hui, la diaspora serbe en Suisse est
estimée à près de 200 000 personnes.
Ce flux migratoire a eu des effets à la fois positifs et
négatifs sur les familles et les communautés
restées au pays, selon une récente étude
menée par l’OIM avec le soutien financier du
Secrétariat d'Etat à l'économie suisse (SECO)
D’un coté, cette migration a largement
contribué à appauvrir de ses forces vives de
nombreuses communautés rurales en Serbie. Aujourd’hui,
certaines familles sont majoritairement constituées
d’enfants et de personnes âgées qui ont de plus
en plus de mal à faire face économiquement pour la
seule et simple raison que les personnes en mesure de produire ont
émigré vers la Suisse.
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Toutefois, le rapport démontre que les relations
transnationales établies de longue date entre
communautés expatriées et d’origine contribuent
à faciliter les flux financiers et matériels qui
jouent un rôle considérable dans les efforts de
réduction de la pauvreté. Ceci est
particulièrement vrai lorsqu’il s’agit de
personnes âgées et peu éduquées dans les
zones rurales et dont les revenus ne dépassent pas 1000
francs suisses par mois.
Menée auprès de 343 foyers à Petrovac na Mlavi
et Cuprija, deux régions rurales du centre et de l’est
de la Serbie dont sont originaires de nombreux migrants, cette
étude de l’OIM démontre que les remises de
fonds envoyées par la diaspora serbe établie en
Suisse contribuent principalement à l’acquisition
d’un logement ou à couvrir les besoins quotidiens tels
que l’eau, l’électricité, le gaz, la
nourriture, la santé, et dans une moindre mesure
l’éducation des enfants. Près de 8 pour cent
des personnes interrogées dans le cadre de cette
étude déclarent avoir investit une partie des remises
de fonds dans des PME.
Au niveau micro-économique, l’impact des remises de
fonds en Serbie est confirmé par le fait que plus de 90 pour
cent des foyers interrogés perçoivent des remises de
fonds qui s’élèvent en moyenne à 4800
francs suisses par an. Cette étude souligne par ailleurs que
les foyers reçoivent également des équipements
ménagers, des téléphones portables ou des
télévisions, ainsi que des machines agricoles.
Cette étude démontre que les remises de fonds, qui
peuvent représenter jusqu’à 40 pour cent du
revenu d’un foyer, sont en grande partie envoyées
chaque mois par des voies informelles. Elles peuvent être
remises par des migrants, par des amis ou des connaissances, ou
envoyées via un vaste réseau de chauffeurs de bus qui
transitent quotidiennement entre la Serbie et la Suisse.
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Le recours aux voies informelles peut par ailleurs
s’expliquer le manque de confiance dans les institutions
financières serbes et le coût élevé des
remises de fonds.
Afin d’augmenter les flux des remises de fonds par les voies
formelles, cette étude de l’OIM souligne la
nécessité de réduire le coût des remises
de fonds. Une telle réduction serait possible en mettant en
place de nouveaux partenariats entre les fournisseurs de services
financiers en Suisse et en Serbie, en améliorant les
financements bancaires afin d’amener plus de personnes vers
le système bancaire formel et en mettant en place des modes
d’épargne spéciaux afin d’encourager les
investissements dans les PME en vue de créer des emplois en
Serbie et d’aider le pays à retenir les jeunes
qualifiés.
D’autres mesures, telles que de nouvelles politiques
bancaires et une législation financière permettant
aux expatriés de détenir des comptes en devises
étrangères dans les banques serbes permettraient
d’encourager les expatriés à investir leurs
remises de fonds dans des entreprises, ce dont les régions
les plus pauvres de Serbie pourraient tirer bénéfice.
Le rapport souligne par ailleurs que l’impact des donations
effectuées par des associations serbes basées en
Suisse demeure limité. Au niveau local, ces contributions
peuvent toutefois avoir un impact considérable, tel que le
démontre la construction d’une école pour
enfants handicapés dans la région de Petrovac na
Mlavi financée par les expatries serbes vivant dans la
région St-Gall, au nord-est de la Suisse.
Cette étude souligne la nécessité de soutenir
les efforts mis en uvre par le Ministère chargé
des Serbes de l’Etranger en vue d’encourager les dons
collectifs émanant d’associations de migrants en
Suisse qui souhaitent soutenir les infrastructures communautaires
telles que les routes, le système d’approvisionnement
en eau ou les écoles accueillant des enfants avec des
besoins particuliers. D’après cette étude, un
tel objectif pourrait être atteint avec la mise en place de
schémas de fonds d’appoint.
Les remises de fonds provenant de Suisse font partie de flux plus
importants estimés par le Fonds monétaire
international à 4,1 milliards de dollars en 2004, soit 17,2
pour cent du PIB de la Serbie, plaçant le pays à la
onzième place du classement des principaux pays de
destination des remises de fonds.
Cette étude a été
financée par le Secrétariat d'Etat à
l'économie suisse (SECO) et fait partie d’une
étude en trois parties sur les migrations et les remises de
fonds entre la Suisse et la Serbie, menée par l’OIM,
le Forum suisse pour l'étude des migrations et de la
population (SFM) et la Banque européenne pour la
reconstruction et le développement (BERD). Le rapport est
disponible dans son intégralité sur
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"http://www.iom.int/jahia/webdav/shared/shared/mainsite/published_docs/mrs28.pdf"
target="_blank" title="">Internet.