Migrant Stories

A El Salvador, l’OIM soutient la réintégration de trois femmes entrepreneurs

L’amour d’une mère ne connaît pas de
frontières. Preuve en est, l’histoire de ces deux
familles salvadoriennes qui, avec le soutien des bureaux de
l’OIM en Suisse et à El Salvador, et du Canton de
Genève par le biais de sa Croix-Rouge locale, ont
créé une entreprise qui leur a profité
à la fois financièrement et à titre personnel.

Il y a deux ans, l’amour maternel de Natividad l’a
poussée à migrer en Suisse pour rejoindre Cesia, sa
plus jeune fille qui avait quitté El Salvador à la
recherche d’une vie meilleure.

 

Maybelline, elle aussi mère, a décidé de
retourner à El Salvador, avec Cesia et Natividad, il y a six
mois, par le biais du projet de l’OIM d’aide au retour
volontaire et à la réintégration pour les
migrants irréguliers vivant dans le Canton de Genève.
Elle a décidé de rentrer chez elle par amour pour sa
fille et pour réaliser son rêve d’enfant de
devenir esthéticienne.

Le projet fournit une aide au retour et à la
réintégration à ceux qui décident de
rentrer chez eux volontairement. Ce projet financé par la
Suisse alloue 3 000 francs suisses à chaque rapatrié
pour créer une entreprise ou retourner à
l’école. L’OIM coordonne le retour et fournit
l’orientation nécessaire à chaque
rapatrié pour mettre en œuvre ses projets de
réintégration. L’Organisation achète
également les matériaux nécessaires.

« L’aide du gouvernement suisse est essentielle pour
fournir des opportunités d’intégration sociale
et économique à ces femmes qui ont été
obligées de migrer », explique Cecilia Ramírez,
coordinatrice du projet à El Salvador.

Elle ajoute que les personnes qui bénéficient du
projet se sentent utiles et capables d’entreprendre des
projets qui ont été interrompus par des situations
inattendues qui les ont forcées à migrer.

Chacune de ces femmes a été confrontée
à une situation qui l’a forcée à quitter
son pays. Cesia s’est rendue en Suisse pour trouver du
travail afin d’améliorer la situation
économique de sa famille. Après avoir vécu
à l’étranger, elle est rentrée avec la
certitude qu’un avenir meilleur s’offre à elle
ici et que sa boutique de fruits de mer, créée avec
le soutien de l’OIM et du gouvernement suisse, l’aidera
à atteindre ses objectifs.

Parallèlement, Natividad est retournée dans la
maison de son enfance. A l’aide de sa machine à coudre
et de ses plaques de cuisson, elle prépare des repas
qu’elle vend en faisant du porte-à-porte, et
confectionne et vend des vêtements qui l’aident
à bâtir un avenir meilleur pour sa famille.

« Vivre loin de son pays est difficile. Ce qui nous manque
le plus, c’est la nourriture, notre maison, notre famille et
nos affaires », se souvient Natividad, en parlant de son
expérience de migration avec Cecila Ramírez de
l’OIM.

Maybelline est contente car elle obtiendra bientôt son
diplôme. Grâce à ses nouvelles aptitudes, elle
espère trouver un emploi qui l’aidera à
contribuer aux dépenses de sa famille et qui lui permettra
de montrer ses talents d’esthéticienne.

 

« L’école demande beaucoup d’efforts,
c’est en fait un peu comme l’université. Tous
les jours, nous avons des cours, puis des travaux pratiques
», explique-t-elle. « J’espère être
une étudiante brillante pour obtenir un emploi ici ou dans
un autre salon de beauté. »

Six mois ont passé depuis le retour de ces trois femmes
salvadoriennes dans leur pays et les résultats obtenus
jusqu’ici, chacune en fonction de son projet, leur apportent
satisfaction, à elles et à leurs familles, mais
surtout à leur pays, qui a besoin de capital humain pour son
développement économique et social.

Pour plus d’informations, veuillez contacter

Adriana Granados

Assistante de presse et communication

OIM San Salvador

Téléphone: +503 2521 0535

E-Mail: "mailto:pressassistant@iom.int">pressassistant@iom.int