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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Coordonner la mise en place d’abris
A Guiuan, au Samar oriental, un campus universitaire a été transformé en camp transitoire pour 98 familles – 445 personnes – dont la maison a été emportée par le typhon Haiyan. L’OIM a coordonné l’action de ses partenaires gouvernementaux, intergouvernementaux et des ONG dans le village de tentes de l’Université publique du Samar oriental, créé par la municipalité après la livraison de 75 tentes par Médecins Sans Frontières (MSF).
L’OIM a conçu l’agencement du camp en collaboration avec l’ONG française SOS Attitude et, en coopération avec les autorités et les résidents, a veillé au bon alignement des tentes. Elle s’est ensuite mise en quête de partenaires, avec le soutien du HCR, pour fournir aux résidents du camp des services d’eau, d’assainissement, de protection, de santé et autres.
En l’espace d’une semaine, les efforts de coordination de l’OIM ont porté leurs fruits. L’Agence fédérale allemande de secours technique a sectionné des câbles électriques tombés à terre pour permettre l’accès des véhicules. La municipalité a amené du sable pour tracer une route plane. L’OIM, Oxfam et MSF ont fourni 20 latrines. Des conteneurs à déchets, des installations de bain et de lavage ainsi que des cours d’hygiène ont été fournis par Oxfam.
MSF a donné à l’OIM des tentes pour y installer des cuisines, tandis que le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a aidé le service municipal des eaux à poser une canalisation pour les résidents du camp. Le HCR, en coordination avec Community and Family Services International (CFSI), fournit des tentes réservées aux tâches administratives et des espaces adaptés aux enfants. En collaboration avec l’OIM et le Gouvernement, CFSI, Oxfam et le HCR contribueront à la création de comités de camp et dispenseront une formation sur les questions d’eau et d’assainissement, d’entretien et de protection.
Chaque jour, l’OIM continue d’équiper le camp, livrant des ustensiles de cuisine pour le compte du Ministère britannique du développement international, ainsi que des lampes solaires et des bâches pour consolider les tentes. Le Département de la santé a mené une campagne de vaccination, et l’ONG Medical Teams International se rend régulièrement dans le camp pour veiller à ce que les résidents bénéficient d’un soutien et de soins de qualité. Des paniers de basketball ont aussi été installés par l’OIM, qui ont beaucoup de succès.
Engrenage de malheurs
Charlie, son épouse et leur fils vivent dans le village de tentes de l’Université publique du Samar oriental, un camp géré par l’OIM. © OIM 2013 (Photo d’Andrew Lind)
Lorsqu’il raconte son histoire, Charlie a les yeux baignés de larmes mais il tient à la raconter : « Je suis sûr à 100 % que mon histoire est semblable à celle de tous les autres résidents du village de tentes. » Originaire de Surigao del Norte, Charlie, âgé de 43 ans, a rencontré sa femme à Manille, puis s’est installé avec elle à Guiuan, sa ville natale. Le couple a un enfant de 10 ans, Crisanto, qui souffre du syndrome de Down et a besoin de soins spéciaux, que sa mère lui prodigue.
« Ces sept dernières années, nous nous sommes construit une vie de famille. J’allais à la pêche avec notre bateau, long d’environ 7,5 mètres, ou je transportais des passagers dans les îles à proximité. Ma femme restait à la maison avec Crisanto pour s’occuper de lui. Notre maison était construite sur des pilotis en bord de mer. Ma femme s’occupait aussi de ma mère, paralysée de la jambe droite. »
Puis le typhon est arrivé.
« Notre maison a été détruite pendant la tempête. Ma mère s’est cassé la jambe gauche et, maintenant, elle ne peut plus marcher. Notre bateau et son moteur ont complètement disparu sous les décombres. » Tout le monde a cru à un tremblement de terre. « Après la tempête, j’ai emmené ma mère à l’école Immaculée Conception, un centre d’évacuation, car chez moi, je ne pouvais pas m’occuper d’elle, et je devais reconstruire la maison. »
« Puis on nous a dit que nous ne pouvions pas reconstruire. Nous sommes dans une situation désespérée, dans une incertitude permanente, sans endroit pour vivre. » Charlie s’inquiète également pour son fils. « Il a besoin d’une école spécialisée. Mais son établissement, comme le reste, a été emporté par le typhon. » Charlie dit qu’il est prêt à s’installer ailleurs. Mais, dans la mesure du possible, il veut un terrain et un soutien pour repartir de zéro.
Charlie nous a montré le lit qu’il construisait avec du bois de récupération pour sa mère paralysée, pour pouvoir la ramener au camp. Mais, sans fauteuil roulant, il craint que la vie n’y soit trop difficile pour elle. « Elle ne peut pas rester sous la tente pendant la journée car il y fait trop chaud. »
L’OIM a soumis la requête de Charlie à la réunion de coordination des Nations Unies, et a demandé de l’aide. Trois jours plus tard, Medical Teams International lui a remis un fauteuil roulant usagé pour que Charlie puisse emmener sa mère « à la maison ».