A l’occasion de la Journée Internationale de
l’Afrique, je souhaiterais joindre ma voix à celle du
Secrétaire Général des Nations Unies M. Ban
Ki-moon pour affirmer mon attachement à soutenir son action
et celle de toutes les personnes de bonne volonté qui
travaillent sans relâche au développement de
l’Afrique et qui croient en son devenir. 

Portée par sa volonté intrinsèque de
construire un avenir meilleur pour ses enfants, l'Afrique se bat
sur tous les fronts, y compris sur celui de la migration et de la
mobilité des personnes, sans toujours les intégrer
aux politiques et aux stratégies de développement et
de réduction de la pauvreté. 

Aujourd’hui, plus que jamais, l’Afrique doit compter
sur ses forces vives et plus particulièrement sur ses
ressources humaines qualifées, même si celles-ci
choisissent encore trop souvent de s’expatrier pour se
joindre aux nombreuses et riches diasporas africaines
installées dans toutes les régions du
monde  

Riches, elles le sont. En ressources financières certes,
mais surtout en savoirs et compétences indispensables
puisque complémentaires des besoins d'une l’Afrique
qui veut mobiliser et former ses ressources humaines
qualifiées à des fins de développement
économique et
humains.            

En vérité, ces diasporas sont de véritables
sources du savoir qui ne demandent qu’à être
captées pour irriguer les efforts de développement de
l’Afrique et endiguer une pauvreté
endémique.

Or, ces communautés expatriées cherchent à
mettre leurs énergies et leurs savoirs à la
disposition des acteurs du développement en Afrique. Mais
les obstacles à cette bonne volonté existent qui
freinent cette indispensable circulation du savoir. Ceux-ci ne
seront surmontés que si de véritables partenariats
sont établis.   

Au moment où le continent cherche des voies innovatrices
pour stimuler son développement, l'Organisation
internationale pour les migrations propose d'intégrer
systématiquement ces diasporas dans de véritables
partenariats qui, conjugués à l'investissement
productif des remises de fonds, favoriseront  le
développement de l’Afrique.

Nous vivons dans un monde de migration et de mobilité
accrue. Ces facteurs doivent systématiquement etre inscrits
dans les documents stratégiques de réduction de la
pauvreté (DSRP) ou de développement national, selon
la dénomination du pays concerné.

A l’occasion de la journée internationale de
l’Afrique, L'OIM souhaite apporter son soutien à ces
efforts, suivant en cela les orientations de la Constitution de
l'Union Africaine qui a maintes fois démontré
l'importance qu'elle attache à la participation des
diasporas dans le développement du Continent.

L'OIM, qui a déjà participé cette
année à deux consultations régionales,
à Paris et à Addis-Abeba, ainsi qu'à la
réunion ministérielle de Johannesburg en Novembre
2007, se tient à la disposition des instances africaines
pour faire en sorte que le prochain sommet sur la diaspora qui se
tiendra en Afrique du Sud en octobre 2008 puisse atteindre les
objectifs qu'il s'est fixé.

FIN