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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Le comité consultatif d’entreprises de l’oim en Egypte - réunion avec la première dame, Suzanne Mubarak, et préparation du dialogue de haut niveau sur les migrations internationales et le développement
Les membres du Comité consultatif
d’entreprises (BAB) créé par le Directeur
général de l’OIM se sont réunis au Caire
le 17 mai en présence de la première dame
d’Egypte, Suzanne Mubarak, qui a prononcé un discours
sur les questions migratoires à l’occasion d’un
déjeuner. Étant donné l’importance
des migrations pour l’Egypte, Mme Mubarak se bat pour un
meilleur système de gestion des migrations internationales
et est l’un des porte-parole du mouvement mondial pour
l’éradication de la traite des personnes.
Au cours des délibérations qui
ont suivi le déjeuner, les membres du Comité ont
adopté une déclaration mettant en exergue les
questions migratoires qui revêtent une importance clé
pour le secteur privé. Cette déclaration
énonce quelques idées-forces sur la migration qui
exigent une attention urgente de la part de la communauté
internationale, notamment à l’occasion du prochain
Dialogue de haut niveau sur les migrations internationales et le
développement (DHN), qui aura lieu les 14 et 15 septembre
2006 à l’Assemblée générale des
Nations Unies.
Les membres du Comité estiment que le
DHN offre à la communauté internationale une occasion
historique de recenser et d’appuyer les mesures
concrètes permettant de tirer tous les avantages possibles
de la migration dans une optique de développement et
d’en réduire au minimum les effets
négatifs.
“Le secteur privé aurait dû
depuis longtemps être associé au débat sur la
migration” estime Shafik Gabr, le membre égyptien du
Comité à l’origine de cette rencontre.
“Le secteur privé joue un rôle critique dans
l’économie de la migration. Alors que nous
sommes l’une des parties prenantes les plus importantes sur
la scène migratoire – notamment en ce qui a trait
à la mobilité mondiale de la main-d’uvre
– nous n’avons que rarement pu faire entendre notre
voix, surtout au niveau international”.
Le Comité prône vigoureusement la
mise en place de mécanismes améliorés devant
permettre de mieux faire concorder l’offre et la demande
mondiale de main-d’uvre afin d’exploiter au
maximum le potentiel de développement humain et
sociétal de la mobilité mondiale de
main-d’uvre. Le Comité est convaincu de la
nécessité de nouer de véritables partenariats
entre les gouvernements, le secteur privé et les autres
parties prenantes pour la conception, la planification et la mise
en uvre de politiques et de pratiques en matière de
mobilité.
“Pour faciliter la mise en concordance
de l’offre et de la demande, il faut pouvoir s’appuyer
sur une meilleure connaissance des tendances du marché de la
main-d’uvre, sur les profils de cette
main-d’uvre et sur les tendances migratoires au niveau
mondial” a déclaré le Directeur
général de l’OIM, Brunson McKinley.
“Au-delà, il appartient aux gouvernements, aux
organismes intergouvernementaux pertinents et au secteur
privé de collaborer en vue d’investir dans la
formation et l’éducation de travailleurs partout dans
le monde, avec en ligne de mire l’économie
mondialisée de demain”.
En leur qualité de parties prenantes du
monde de l’entreprise, c’est-à-dire tout
à la fois employeurs de travailleurs étrangers et
consommateurs des services qu’ils offrent, les membres du
Comité reconnaissent qu’il leur incombe
d’investir dans la formation et l’éducation des
ressources humaines. Outre qu’elle profite au secteur
privé, la migration de main-d’uvre correctement
gérée profite aussi aux gouvernements des pays
d’origine et de destination, de même qu’aux
migrants. Les avantages de la migration temporaire et
circulaire en particulier peuvent se révéler
significatifs dans l’optique du développement et se
traduire par un transfert de connaissances et de savoir-faire
essentiels.
“Des moyens plus sûrs, plus
humains, plus légaux et plus ordonnés
s’imposent en ce qui concerne les mouvements de
main-d’uvre” a ajouté McKinley. “Il
est dans l’intérêt de toutes les parties
d’y veiller, et notamment des migrants, des gouvernements des
pays d’origine et de destination, du secteur privé et
de la société civile. Pour leur part, les
entreprises privées reconnaissent le besoin
d’éthique au niveau du recrutement et de traitement
équitable des travailleurs migrants”.
À l’heure où l’on
voit les rapatriements de fonds devenir une source significative de
financement au niveau mondial et un moteur potentiel de la
croissance économique, le Comité est
déterminé à recenser et appuyer les
initiatives pouvant favoriser l’avènement d’un
climat propice aux investissements dans les pays
bénéficiaires de transferts de fonds. De cette
manière, une partie des fonds que les expatriés
envoient dans leur pays pourraient être investis dans des
entreprises qui généreront à leur tour des
créations d’emplois au niveau local et de la
richesse.
Dans leur déclaration, les membres du
Comité précisent: “Nous encourageons la
communauté internationale à tirer parti de
l’éclairage que jettera le DHN sur la question
migratoire afin de prendre des mesures concernant les
problèmes les plus urgents.” … “ Le
Comité soumettra une liste des meilleures pratiques
susceptibles d’aider les gouvernements, les employeurs et les
représentants des travailleurs à identifier et
surmonter les faiblesses qui les handicapent dans leur
participation au marché mondial de la
main-d’uvre ”.
Le Comité consultatif
d’entreprises, qui a été créé
lors de la 90e session du Conseil de l’OIM à
Genève, en novembre dernier, constitue une étape
importante dans la voie d’un engagement plus marqué
des acteurs du secteur privé en ce qui concerne les
politiques et les pratiques en matière de
mobilité. Le Comité est composé de
quinze dirigeants du monde de l’entreprise qui constituent un
échantillon représentatif des industries et des
intérêts économiques mondiaux.
Nom |
Qualité |
Entreprise |
Pays |
Arkless, David |
Premier Vice-Président |
Manpower |
Royaume-Uni |
Bébéar, M. Claude |
Président du Conseil de Surveillance |
AXA |
France |
Cico, Mme Carla |
Ex- Directrice générale |
(Brasil Telecom) |
Brésil |
Conroy, M. John |
Président |
Baker & McKenzie |
États-Unis |
Darwazah, M. Mazen |
Président |
Hikma Pharmaceuticals |
Jordanie |
Daly, M. Kais |
Président et Directeur général |
ETAP |
Tunisie |
Gabr, M. Shafik |
Président et Directeur général |
Artoc Group |
Égypte |
Huang, Dr. J. P. |
Président |
JPI Group |
Chine |
Kriete, M. Roberto |
Président et Directeur général |
Grupo TACA |
El Salvador |
Laudicina, M. Paul |
Directeur général |
A.T. Kearney |
États-Unis |
Moreira, M. Carlos |
Président |
WISeKey SA |
Suisse |
Okamura, M. Tadashi |
Président |
Toshiba Corporation |
Japon |
Salinas Pliego, M. Ricardo B. |
Président |
Grupo Salinas |
Mexique |
Sehgal, M. Ikram ul-Majeed |
Directeur général |
Pathfinder Group |
Pakistan |
Tay, Dr. Jannie |
Directeur général |
The Hour Glass |
Singapour |
Trehan, Dr. Naresh |
Directeur général |
Escorts Heart Institute and Research Centre |
Inde |