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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
Structure
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- Structure organisationnelle
- Directrice générale
- Directrice générale adjointe chargée de la gestion et des réformes
- Directrice générale adjointe chargée des opérations
- Bureau du Chef de Cabinet
- Bureau des partenariats, de la sensibilisation et de la communication
- Bureau de la stratégie et de la performance institutionnelle
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
Ce que nous faisons
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- 2030 AGENDA
Les travailleurs migrants et les membres de leur famille qu'ils laissent derrière eux sont environ 193 millions, dont 52 à 100 millions sont des travailleurs domestiques dans des situations d'emploi précaires, que l’on appelle « emplois difficiles, dégradants et dangereux ». Quatre-vingt-trois pour cent de ces travailleurs sont des femmes, dont la plupart ont un accès limité ou inexistant à la protection juridique, sociale ou sanitaire, y compris aux droits fondamentaux en matière de santé reproductive. Ces femmes doivent souvent laisser leurs enfants derrière elles, et dans les familles où les deux parents sont des travailleurs migrants, les enfants sont généralement pris en charge par des proches, comme les grands-parents, les oncles et tantes ou les frères et sœurs plus âgés.
Bien que le discours politique sur la migration soit devenu une question importante dans le programme mondial pour le développement, les conséquences/implications sanitaires sur les enfants laissés au pays par les parents travailleurs migrants ne reçoivent que peu d’attention. La base de données actuelle sur les conséquences sanitaires de la migration de main-d'œuvre, tant pour les migrants que pour leur famille, reste insuffisante. L'impact sur la santé des familles restées au pays est particulièrement marquant pour la majorité des pays d'origine de la main-d'œuvre, qui sont pour la plupart des pays à faible et moyen revenu qui ne disposent pas des ressources adéquates pour faire face aux vastes problèmes de santé publique liés à l'augmentation des migrations et à leurs effets en cascade. L'évolution démographique et les profils épidémiologiques changeants des maladies peuvent aggraver les changements provoqués par l'augmentation de la migration internationale dans les pays d'origine de la main-d'œuvre. La migration de main-d'œuvre internationale, malgré les envois de fonds et autres avantages reçus, peut aussi parfois avoir une influence négative sur la santé, briser la cohésion familiale et sociale et accroître la charge pesant sur les systèmes de santé.
Les données actuelles montrent que la migration des parents a des conséquences à la fois négatives et positives sur la santé mentale et la situation nutritionnelle des enfants. Dans certains pays, tels que le Sri Lanka et le Vietnam, des problèmes d'inadaptation socio-affective et de comportement apparaissent chez les enfants dont le ou les parents sont absents pour le travail dans un autre pays. En outre, d'autres études ont montré que les enfants restées au pays présentent des niveaux de négligence nutritionnelle plus élevés que les enfants dont les parents ne sont pas des travailleurs migrants. L'acceptation par la communauté des familles de travailleurs migrants transnationaux et de la parentalité transnationale peut être un facteur déterminant de réduction de la vulnérabilité et permettre la résilience des enfants dont les parents sont absents en raison de la migration. Les problèmes de santé mentale ou de nutrition résultant de la séparation des parents en raison de la migration peuvent être moins traumatisants si l'expérience de migration est partagée collectivement, normalisée au sein des structures sociales/familiales, et si des systèmes de soutien adéquats sont en place, permettant aux enfants d’évoluer dans des trajectoires adaptatives. L'équilibre entre les droits de l'homme (par exemple, le droit d'une mère célibataire à migrer), les conséquences sanitaires et les besoins de protection sociale des enfants restés au pays et des proches qui s’occupent d’eux reste un défi. Dans le contexte des économies dépendantes des envois de fonds, ces défis constituent des tâches politiques pour les gouvernements (et les organisations internationales) qui cherchent à mieux gérer les migrations pour le développement et la réduction de la pauvreté.
Pour atténuer les risques sociaux et sanitaires, promouvoir la résilience et permettre aux enfants de migrants de s'épanouir, l'OIM encourage la création d'un cadre d'intervention multidimensionnel, avec l'engagement des gouvernements (tant ceux qui envoient que ceux qui reçoivent les migrants), du secteur de la migration de main-d'œuvre, du secteur privé, de la société civile, des structures de gouvernance régionales, des donateurs et des partenaires du développement, et des familles de migrants elles-mêmes.