L’OIM réduit les risques et les effets du changement climatique, de la dégradation de l’environnement, des conflits et de l’instabilité auxquels sont exposées les communautés touchées par des déplacements ou qui risquent de l’être.

Dans un contexte marqué par des déplacements sans précédent à l’échelle mondiale, l’OIM ne se contentera pas de répondre aux crises liées aux déplacements, mais anticipera et atténuera les risques et renforcera la préparation.

La faculté de l’OIM de mobiliser les spécialistes de la migration les plus éminents et les capacités technologiques du secteur privé sera essentielle pour développer la capacité de celle-ci à prévoir les schémas de migration et de déplacement en se fondant sur des données. De la sorte, l’OIM sera mieux à même de concevoir des solutions conjointement avec les gouvernements, les communautés et les personnes déplacées et d’autonomiser ces acteurs afin d’éviter et de réduire au minimum les effets négatifs des déplacements.

Les pays en développement, et surtout les petits États insulaires en développement, doivent être préparés aux effets du changement climatique. L’OIM intensifiera son appui aux efforts déployés par les États pour planifier la migration dans le contexte de l’adaptation au changement climatique et renforcer la résilience des communautés touchées, y compris les populations qui ne peuvent pas se mettre à l’abri.

L’OIM viendra en aide aux personnes qui souhaitent rester dans leur région d’origine en investissant davantage dans les mesures de réduction des risques de catastrophe et l’adaptation locale. Elle intègrera des normes environnementales dans ses opérations pour veiller à contribuer à la réduction de la dégradation de l’environnement en cherchant en permanence des moyens de promouvoir la préservation de la biodiversité et la gestion durable des ressources naturelles.

Dans les régions touchées par un conflit ou une crise, et dans celles caractérisées par un contexte fragile, l’OIM déploiera des efforts de consolidation de la paix pour prévenir et résoudre les conflits, améliorer la stabilité et, en définitive, contribuer à l’édification de sociétés résilientes, pacifiques et inclusives.

L’Organisation renforcera la cohésion sociale, promouvra une bonne gouvernance, préviendra les violations des droits humains et y répondra, et améliorera les infrastructures publiques.

Compte tenu de l’augmentation du nombre de personnes déplacées et de la durée des déplacements, l’OIM renforcera la résilience et l’autonomie en améliorant l’accès aux moyens de subsistance et au logement, ainsi qu’aux droits à la terre et à la propriété, et prendra des mesures particulières pour tenir compte des groupes marginalisés.

Œuvrant à l’obtention de résultats communs afin de parvenir à des solutions durables, l’OIM investira davantage dans les approches de développement qui intègrent des dispositifs à base communautaire en matière de soins de santé, d’éducation, de moyens de subsistance et de protection à l’appui d’une intégration réussie.

L’OIM aidera les populations à fuir des situations de risque et des contextes de persécution en collaborant étroitement avec les gouvernements, les organismes des Nations Unies et d’autres acteurs pour permettre leur réinstallation et redoublera d’efforts pour faciliter le retour volontaire, sûr et digne des personnes déplacées ainsi que leur réintégration durable.

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