Djibouti fait face à divers défis liés au climat qui affectent sa population. Dans la seule ville de Djibouti, la température minimale enregistrée s’est élevée de près de 1,3°C en 30 ans et, selon les prévisions, les températures moyennes augmenteront de 0,6°C à 2,4°C d’ici à 2050. Du fait de la corrélation entre le changement climatique et les problèmes sociaux existants ainsi que le niveau élevé de pauvreté, les communautés rurales du pays sont confrontées à un accès insuffisant à l’eau, à la perte de leurs moyens de subsistance et à l’insécurité alimentaire engendrées par les sécheresses récurrentes. Les vulnérabilités qui en découlent contraignent un nombre croissant d’habitants des régions rurales à s’installer à la périphérie des grands centres urbains. Par conséquent, l’objectif du projet est de contribuer à accroître la réactivité du Gouvernement de Djibouti face aux problèmes socioéconomiques et de mobilité liés à la dégradation de l’environnement. Pour ce faire, il s’agit d’aider les acteurs clés des régions par lesquelles les migrants transitent à mettre en œuvre des mesures reposant sur des éléments factuels pour lutter contre les incidences socioéconomiques de la dégradation de l’environnement pour les groupes vulnérables (effet direct 1). Les principaux effets directs consistent à mener des travaux de recherche globaux concernant les incidences de la mobilité liée au climat en tenant compte des questions de genre et en recommandant des mesures concrètes (produit 1.1), et à organiser des activités de renforcement des capacités et de sensibilisation en matière de protection de l’environnement à l’intention des migrants et des communautés d’accueil (produit 1.2). En outre, le projet vise à assurer une action permettant de relever les défis associés à la dégradation de l’environnement dans les communautés au sein desquelles les migrants transitent, en mettant l’accent sur une gestion durable des déchets (effet direct 2). À cette fin, un centre de gestion des déchets plastiques sera établi en créant des synergies avec l’unité de recyclage du plastique existante que l’OIM a mise en service en 2022 (produit 2.1).