Selon les estimations, ces 20 dernières années, la température moyenne enregistrée en Azerbaïdjan a augmenté de 1,09 °C et les épisodes de températures extrêmes et de sécheresse sont devenus plus fréquents. La migration, sous ses différentes formes (notamment les déplacements liés aux catastrophes, les évacuations planifiées, le pastoralisme ou la réimplantation planifiée), sera façonnée par les effets du climat. Les initiatives nationales de planification et de communication doivent tenir compte de ces différentes formes dans le contexte du changement climatique, ainsi que de leurs divers effets. Cela permettra de créer des conditions favorables à l’exploitation du potentiel d’adaptation de la migration et à la réduction des risques qui y sont associés. En conséquence, ce projet entend contribuer à la réalisation de la vision stratégique du Gouvernement de l’Azerbaïdjan en matière d’adaptation au changement climatique en l’aidant à intégrer des considérations liées à la migration dans les politiques relatives au changement climatique et à tenir compte du changement climatique dans les politiques migratoires (effet direct 1). Pour ce faire, le projet visera dans un premier temps à renforcer les capacités des parties prenantes et des experts nationaux sur le lien entre la migration, l’environnement et le changement climatique (produit 1.1). Dans un deuxième temps, il permettra de générer de nouvelles données sur ce lien afin d’éclairer l’élaboration des politiques, grâce à la réalisation d’une étude de cas tenant compte des questions de genre concernant les incidences des aléas climatiques et environnementaux sur les sources d’eau et leur influence sur les schémas migratoires en Azerbaïdjan (produit 1.2). Dans un troisième temps, les parties prenantes seront dotées des outils et des mécanismes de coordination nécessaires pour intégrer le lien susmentionné – d’une manière soucieuse des questions de genre – dans le plan national d’adaptation (produit 1.3). Enfin, le projet permettra d’accroître la visibilité du lien en question en Azerbaïdjan grâce à la réalisation d’une courte vidéo et à des activités de sensibilisation du public (produit 1.4).