Ce projet vise à mener une intervention pilote dans trois zones industrielles d’Hanoï afin d’améliorer les conditions de vie et d’hébergement des travailleurs migrants internes. À l’heure actuelle, il n’existe pas de loi ou de règlement officiels indiquant aux bailleurs les conditions de vie minimales que leurs hébergements doivent garantir aux travailleurs, notamment à ceux vivant dans les zones industrielles, qui ont le plus de difficultés à trouver un logement. L’objectif général est de faire en sorte qu’au Viet Nam, les travailleurs migrants internes – et en particulier les femmes – aient accès à des conditions de vie et d’hébergement sûres et adéquates. À cet effet, le projet prévoit une collaboration avec les autorités locales mais aussi avec l’Union des femmes, les propriétaires, les entreprises et les travailleurs migrants – en particulier les femmes – afin d’élaborer et de mettre à l’essai un outil d’évaluation tenant compte des questions de genre pour permettre aux fournisseurs d’hébergements d’évaluer leurs logements au regard des pratiques exemplaires internationales (produit 1.1). Sur la base des résultats obtenus grâce à cet outil, les autorités locales et les propriétaires d’hébergements des trois districts concernés appliqueront les normes et les mesures correctives nécessaires en prenant en considération les besoins des femmes migrantes avec enfants (produit 1.2). Un dialogue stratégique sera ensuite tenu avec les autorités pour élaborer des politiques durables en s’appuyant sur les résultats de l’intervention pilote (produit 2.1). Pour mieux sensibiliser les communautés, l’Union des femmes s’adressera directement aux travailleuses migrantes pour leur fournir des informations et des ressources destinées à faciliter leur accès à des conditions de vie et d’hébergement sûres et adéquates (produit 2.2).