Le commerce transfrontalier à petite échelle est un moteur important des économies locales et constitue le moyen de subsistance de millions d’Africains, dont un grand nombre de femmes, en générant des revenus et en contribuant à l’atténuation de la pauvreté, à la création d’emplois et à la sécurité alimentaire. Cependant, les besoins des femmes qui participent au commerce transfrontalier à petite échelle sur le continent africain, notamment entre les pays situés le long du couloir Abidjan-Lagos, où se déroulent 75 % des activités commerciales de la sous-région, sont insuffisamment compris. Dans ce contexte, ce projet vise à contribuer à un renforcement du développement communautaire dans les zones frontalières entre le Bénin, le Ghana et le Togo en créant un environnement favorable pour les femmes dans le commerce transfrontalier à petite échelle. Le projet s’articule autour de deux effets directs : 1) Les parties prenantes nationales et régionales au Bénin, au Ghana et au Togo valident un rapport analytique complet et tenant compte des questions de genre sur le commerce transfrontalier à petite échelle dans ces trois pays ; et 2) Les autorités locales et frontalières, les organisations de la société civile et les femmes participant au commerce transfrontalier à petite échelle promeuvent un environnement favorable à cette activité entre le Bénin, le Ghana et le Togo grâce à des connaissances renforcées. Quatre produits permettront d’y parvenir : 1.1) Un rapport analytique complet et tenant compte des questions de genre sur le commerce transfrontalier à petite échelle entre le Bénin, le Ghana et le Togo est établi et présenté aux parties prenantes nationales et régionales dans ces trois pays ; 2.1) Les connaissances des autorités locales et frontalières sur les cadres régionaux et continentaux relatifs à la migration et au commerce transfrontalier à petite échelle sont renforcées, une attention particulière étant accordée aux femmes commerçantes ; 2.2) Les acteurs locaux, y compris les organisations de la société civile qui travaillent avec des femmes commerçantes, sont dotés d’outils leur permettant d’aider ces femmes à accroître leurs revenus et à améliorer leurs moyens de subsistance ; et 2.3) Les femmes qui participent au commerce transfrontalier à petite échelle acquièrent de meilleures connaissances sur l’entrepreneuriat, l’inclusion financière et leurs droits et obligations.