Renforcement des capacités du secteur de la justice en matière de lutte contre la traite des personnes et le trafic illicite de migrants dans les États d’Edo et du Delta (Nigéria)

  • Date de début
    2020
  • Date de fin
    2021
  • Statut du projet
    Achevé
  • Type de projet
    Protection et assistance aux migrants vulnérables
  • Budget Amount (USD)
    200000.00
  • Couverture
    National
  • Année
    2019
  • IDF Region
    Afrique
  • Prima ID
    NG10P0502
  • Projet ID
    PX.0131
  • Etat(s) membre(s) beneficiaires remplissant les conditions requises
    Nigéria
Si les éléments qui sous-tendent la traite d’êtres humains sont difficiles à comprendre, les gouvernements ont un rôle important à jouer pour que les auteurs soient effectivement traduits en justice et que les victimes soient protégées. Quand ils connaissent bien les éléments essentiels de la traite, les agents de tout le secteur de la justice pénale sont mieux armés pour agir dans l’intérêt des victimes et de la société. Étant donné l’ampleur du trafic illicite de migrants et de la traite des personnes au Nigéria, surtout dans les États d’Edo et du Delta, il est urgent de s’attaquer à la question en suivant diverses approches, notamment en mobilisant le secteur de la justice et, plus précisément, en l’aidant à renforcer ses capacités. Le projet vise à faire en sorte que toutes les branches compétentes du secteur de la justice (police, procureurs et juges) soient en mesure de dûment traduire en justice les auteurs de la traite d’êtres humains et du trafic illicite de migrants et que la protection des victimes soit garantie. Pour atteindre cet objectif, le projet prévoit une collaboration avec des partenaires compétents en vue d’élaborer et de mettre à l’essai des manuels de formation adaptés au contexte, d’organiser des formations de formateurs, et d’appuyer la mise en œuvre d’une formation destinée, entre autres, au personnel de l’Agence nationale pour l’interdiction de la traite des personnes (NAPTIP), aux enquêteurs de police, aux procureurs de la NAPTIP, au personnel des ministères de la justice des États d’Edo et du Delta, ainsi qu’aux juges de la Haute cour fédérale des États d’Edo et du Delta.