Ces crédits permettront de cofinancer un projet plus vaste qui vise à créer dans la région cible les conditions propices au renforcement d’un dialogue ouvert et durable permettant d’améliorer l’état de santé des migrants colombiens et péruviens au Chili.
Le premier volet consiste à promouvoir la coopération et les échanges entre le personnel médical de la Colombie et du Chili, ainsi qu’entre les autorités sanitaires des deux pays, dans le but d’analyser et de comprendre les aspects socio épidémiologiques de la santé des populations migrantes originaires de la Colombie, et plus particulièrement de la Vallée du Cauca (Buenaventura, Cali, La Esmeralda, Tuluá, Florida, Palmira et Buga). Les échanges d’agents de santé se feront à Antofagasta, une ville du nord du Chili caractérisée par d’importants flux de migrants de diverses nationalités, dont des Colombiens, qui continuent d’affluer en grand nombre.
Le second volet concerne plus particulièrement le sida et d’autres maladies infectieuses, comme la tuberculose, qui sont présents dans une région de grande mobilité et de migration importante formée par les villes frontalières d’Arica (Chili) et de Tacna (Pérou), où les taux d’incidence et de prévalence sont élevés. La proposition comprend une composante « recherches initiales », qui vise à renforcer les données factuelles existantes en y intégrant la variable migration et en analysant des aspects socio-épidémiologiques connexes, tels que le niveau d’instruction, l’âge, l’activité économique et les préférences sexuelles.