Ce projet vise à étudier le degré de vulnérabilité actuel aux crimes liés au trafic d’organes humains, en particulier le trafic de prélèvements sur des donneurs vivants. Une attention spéciale sera portée aux réglementations médicales/cliniques actuellement en vigueur et aux dispositions pénales et autres dispositions connexes, ainsi qu’à la manière dont les lacunes et les vulnérabilités peuvent conduire à la traite des personnes.
Produits escomptés : Cette étude vise à permettre aux gouvernements des Etats d’Amérique centrale de mieux comprendre le contexte général (l’offre et la demande, les approches et pratiques liées au don, à l’extraction et à la transplantation d’organes, ainsi que les législations, réglementations et procédures en place, etc.) qui pourrait exposer chaque pays aux types de crimes liés à ces activités, et plus particulièrement à la traite des personnes. Parallèlement, l’approche retenue offrira une plateforme multisectorielle pour débattre d’éventuelles modifications à apporter à la législation et aux procédures médicales/administratives liées au don et à la transplantation d’organes, tissus, fluides biologiques et autres composants anatomiques humains.
Effets directs escomptés : Grâce à ces débats et à cette meilleure compréhension, les parties prenantes et les gouvernements seront encouragés à prendre sans délai des mesures visant à associer le secteur de la santé et à mieux connaître le trafic d’organes dans la région, ce qui finalement endiguera ce phénomène en Amérique centrale, notamment dans la mesure où il est lié à la traite des personnes.