Il est aujourd’hui évident qu’il existe des différences considérables entre les jeunes qui sont déplacés à l’intérieur de leur propre pays et la population en général, ce qui les rend plus vulnérables aux maladies sexuellement transmissibles et au VIH/sida (MST, VIH/sida). En conséquence, un mécanisme de coordination national a été mis sur pied, afin de concevoir une proposition de projet devant être soumise, à la fin de septembre 2002, au Fonds mondial de lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme. Celle-ci vise à encourager la participation des autorités officielles et non officielles dans les municipalités sélectionnées, de consolider les secteurs de la santé et de l’éducation, et d’autonomiser les jeunes qui sont déplacés à l’intérieur de leur pays ainsi que les résidents des communautés accueillant un grand nombre de personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays.
Ce projet avait pour objectifs de : 1) réaliser un projet pilote destiné à mettre à l’épreuve les stratégies et les méthodes présentées dans la proposition principale, afin d’améliorer l’exécution du projet principal une fois celui-ci approuvé ; et 2) de démontrer la volonté de l’OIM de prévenir les MST et le VIH/sida au sein de la population cible, tant pour renforcer son rôle d’administrateur de projet que pour faciliter l’approbation de la proposition par le Fonds mondial.