L’amélioration des fonctions et des capacités de gestion des migrations de l’ex-République fédérale de Yougoslavie était une priorité pour le Gouvernement, la Communauté européenne (CE) et d’autres parties. Dans le cadre de divers mécanismes et processus régionaux, y compris les activités de l’Unité de soutien Asile et migration du Pacte de stabilité pour l’Europe du Sud-Est, dans le cadre du programme CARDS de la Commission européenne qui sera mis en œuvre prochainement, ainsi qu’au titre de diverses initiatives bilatérales et nationales, le Gouvernement a été appelé à accomplir un nombre accru de tâches. Parmi ces initiatives, l’Unité de soutien a établi un processus quadrilatéral associant notamment la France, la Hongrie et la Suisse, qui ont assuré un rôle consultatif actif auprès du Gouvernement. Ce dernier a participé à ces activités de façon active et en faisant preuve de bonne volonté. Cependant, la prolifération des activités, des processus et des tâches a mis sa capacité de réaction, de même que celle des partenaires, à rude épreuve.
En réponse aux besoins du Gouvernement et des partenaires associés aux différents processus, l’OIM a proposé d’établir une Unité de soutien en matière de gestion des migrations au Bureau de l’OIM à Belgrade. Cette unité a fourni des services destinés à appuyer les activités menées par le Gouvernement dans le cadre des divers processus et initiatives, parmi lesquels : l’identification, la délivrance et la traduction de documents ; des services d’interprétation aux principales réunions bilatérales et multilatérales issues de diverses initiatives visant à mettre en place des améliorations, et la création et l’actualisation régulière des rapports de situation concernant l’aide à la migration qui résument les activités actuelles et proposées.
Le financement pilote fourni au titre du Fonds 1035 n’a pas couvert la phase d’expérimentation d’une durée d’environ six mois.