Projet de Système d'orientation interorganisations (IARS) pour l’aide au retour et à la réintégration des victimes de la traite – Albanie

  • Date de fin
    2024
  • Statut du projet
    Achevé
  • Type de projet
    Lutte contre la traite
  • Budget Amount (USD)
    20500.00
  • Couverture
    National
  • IDF Region
    Europe
  • Projet ID
    614-800
  • Etat(s) membre(s) beneficiaires remplissant les conditions requises
    Albanie

Depuis janvier 2000, les bureaux de l’OIM et de la CICM en Albanie s’activent à la mise en œuvre du projet de systèmes d’orientation interorganisations (IARS) pour l’aide au retour et à la réintégration des victimes de la traite. Durant l’année 2000, le projet a ainsi offert un refuge en lieu sûr, un dépistage médical, des services sociaux, une aide au transport dans le cadre des retours et une aide à la réintégration en faveur de 140 victimes de la traite (125 nationaux de pays tiers et 15 Albanais). La mise en œuvre du projet, le premier et le seul du genre en Albanie, s’est heurtée à de sérieuses difficultés au niveau des tentatives faites pour offrir une échappatoire aux femmes et aux jeunes filles en butte à la dure réalité des réseaux de traite albanais. Si ces difficultés continuent de faire obstacle à l’application pleine et entière d’un système de retour et de réintégration des victimes albanaises de la traite, le projet IARS a réussi à établir un mécanisme opérationnel coordonné, capable d’aider chaque mois jusqu’à 30 ressortissantes de pays tiers victimes de la traite. Pour tirer parti de cette réussite, le projet IARS a surtout mis l’accent, pour 2001, sur la fourniture de refuges plus appropriés et sur les activités d’aide au retour et à la réintégration pour les nationaux de pays tiers, un projet distinct étant mis au point pour prendre en compte les complexités des opérations de retour et de réintégration des victimes de la traite en Albanie. Par cette approche, l’OIM et la CICM avaient l’ambition de donner davantage d’expansion aux réseaux d’orientation de nationaux de pays tiers, de renforcer la qualité des services fournis et, par le biais d’actions de recherche et de collecte de données, de focaliser davantage l’attention de la communauté internationale sur les réalités et les problèmes relatifs à la traite des femmes en Albanie.