Mesures visant à répondre à la vulnérabilité des migrants au paludisme et à comprendre les migrations et l’épidémiologie du paludisme résistant à l’artémisinine dans la province de Binh Phuoc (Viet Nam)

  • Date de fin
    2024
  • Statut du projet
    Achevé
  • Type de projet
    Promotion de la santé et assistance sanitaire aux migrants
  • Budget Amount (USD)
    100000.00
  • Couverture
    National
  • IDF Region
    Asie et Océanie
  • Prima ID
    VN10P0001
  • Projet ID
    MA.0318
  • Etat(s) membre(s) beneficiaires remplissant les conditions requises
    Viet Nam

Les progrès réalisés en vue d’éradiquer le paludisme dans la sous région du Grand Mékong sont menacés par l’apparition de cas de paludisme à Plasmodium falciparum résistant à l’artémisinine, en particulier dans les zones frontalières. En raison des taux élevés de mobilité et de migration dans cette région, il est encore plus difficile d’enrayer l’augmentation de la résistance à l’artémisinine, étant donné que des recherches ont montré que les populations mobiles risquent davantage que d’autres de contracter et de propager le paludisme.
Des systèmes de collecte de données inadéquats et la difficulté de recueillir des données sur les populations mobiles dans la sous-région du Grand Mékong se sont traduits par une insuffisance de données complètes sur la mobilité et, de ce fait, par un risque de vulnérabilité au paludisme plus grande dans certaines zones. En définitive, cette situation entrave les efforts de prévention, de traitement et de surveillance du paludisme au Viet Nam, où il n’existe aucune surveillance de la mobilité humaine en lien avec la résistance à l’artémisinine.
Le projet propose d’améliorer la base de connaissances sur les vulnérabilités au paludisme et la résistance à l’artémisinine dans le contexte de la mobilité humaine dans la province de Binh Phuoc, au Viet Nam. Une évaluation approfondie des incidences de la migration et de la mobilité des populations sera effectuée dans des zones d’endémie palustre, et des recommandations seront formulées en vue d’interventions ciblées, axées sur le lien entre la mobilité et la propagation du paludisme. Les conclusions seront communiquées à des acteurs clés au niveau central et provincial. L’OIM collaborera étroitement avec des spécialistes de la lutte contre le paludisme de l’OMS, au bureau de l’OMS au Viet Nam, car cette organisation cofinance l’enquête. L’Institut national de paludologie, parasitologie et entomologie, partenaire de ce projet, a demandé des crédits supplémentaires au Fonds mondial pour poursuivre la recherche sur le paludisme.