Renforcement des capacités du Service de sécurité nationale et des gardes frontière arméniens pour qu’ils puissent répondre aux crises migratoires

  • Date de fin
    2024
  • Statut du projet
    Achevé
  • Type de projet
    TCMMCB
  • Budget Amount (USD)
    100000.00
  • Couverture
    National
  • IDF Region
    Europe
  • Prima ID
    AM10P0001
  • Projet ID
    TC.0870
  • Etat(s) membre(s) beneficiaires remplissant les conditions requises
    Arménie

Ce projet renforcera les capacités institutionnelles du Service de sécurité nationale et des gardes frontière arméniens pour qu’ils puissent répondre aux crises migratoires et renforcer leur rôle dans la coopération interinstitutions.
À l’instar de ses pays voisins du Caucase et du Moyen Orient, l’Arménie est très exposée aux aléas naturels séismes, glissements de terrain, inondations, coulées de boue, sécheresses, avalanches et températures extrêmes – comme en témoignent les importantes catastrophes naturelles qui n’ont cessé de la frapper au cours de son histoire. Les autorités arméniennes s’emploient activement à faire face aux aléas naturels, mais des lacunes subsistent sur le plan de la préparation institutionnelle et de l’équipement, notamment en ce qui concerne les autorités frontalières. Le projet vise à combler des lacunes telles que l’absence de réglementation, des capacités insuffisantes, une coordination interinstitutions médiocre et la méconnaissance de la gestion humanitaire des frontières en temps de crise. Il aidera le Gouvernement à mettre en œuvre des documents de politique sur la protection de la population en cas de tremblement de terre, ainsi que la stratégie nationale en matière de migration, et prévoit l’élaboration de procédures de fonctionnement normalisées en cas de crise migratoire à l’intention des gardes frontière, un renforcement des capacités, et des activités de mise en réseau. Il sera mis en œuvre en étroite coopération avec le Service de sécurité nationale et la plateforme nationale de réduction des risques de catastrophe.
La question des droits humains, et plus particulièrement celle des droits des femmes, sera au cœur du projet. Lors de la cartographie des besoins et de l’élaboration des procédures de fonctionnement normalisées et d’autres produits, les besoins particuliers des femmes et des filles en cas de crise migratoire seront pris en compte, de même que les sexospécificités des hommes et des garçons.