Au Paraguay, il existe un écart entre les données et les analyses disponibles au sujet des flux de migrants, principalement aux frontières (postes frontière) d’Encarnación, de Ciudad del Este et de Puerto Falcón. Dans ces zones, les mouvements ne peuvent être contrôlés que lorsque l’entrée et la sortie se font au même poste frontière. L’insuffisance de données relatives aux personnes qui transitent par le Paraguay facilite l’exercice d’activités criminelles, telles que la traite d’êtres humains, et des crimes transnationaux, y compris le trafic illicite de personnes et le trafic de drogues et d’armes.
Ce problème s’ajoute à l’absence de coordination et de procédures au sein des administrations publiques quand il s’agit d’orienter les voyageurs qui présentent des documents frauduleux aux points de contrôle.
Les activités du projet seront principalement mises en œuvre en coordination avec la Direction générale de la migration (Ministère de l’intérieur) et viseront à élaborer des procédures en fonction des besoins de sécurité du pays. Pour accélérer les contrôles à l’entrée et à la sortie, les systèmes PIRS et MIDAS seront installés, ce qui permettra de procéder aux contrôles par recoupement avec la liste des alertes nationales et internationales, et d’enregistrer les migrants qui arrivent au Paraguay par les points de contrôle d’Encarnación, de Ciudad del Este et de Puerto Falcón. Des cours de formation seront dispensés à des fonctionnaires de l’immigration pour qu’ils puissent utiliser les systèmes PIRS et MIDAS et les bases de données d’alerte.