La frontière qui enregistre le plus grand nombre d’entrées par voie terrestre au Pérou se situe dans le nord, dans la région de Tumbes. Or, cette région précise manque de données fiables sur les profils des migrants et les mécanismes de protection et d’orientation y sont faibles, si bien que le Gouvernement du Pérou a du mal : 1) à s’acquitter de ses responsabilités de protection des droits de l’homme des migrants ; et 2) à préserver l’intégrité de sa frontière.
C’est pourquoi il a sollicité l’aide du Fonds de l’OIM pour le développement afin de réviser les mécanismes de protection et d’orientation actuellement en place dans la région de Tumbes, selon une approche participative et collaborative qui associe les autorités nationales et locales, les organisations de la société civile et les organisations internationales.
En outre, le projet renforcera les capacités de gestion des frontières dans la région en vue de garantir la protection des droits des migrants.
Plus concrètement, le projet visera à :
• Identifier les limites des mécanismes de protection actuels ;
• Sur la base des conclusions, concevoir et mettre en œuvre un mécanisme de protection plus inclusif, prenant en considération les besoins des migrants en situation de vulnérabilité ;
• Contribuer à l’égalité entre les sexes en analysant les besoins des migrants, et plus particulièrement des enfants, des adolescents et des femmes ;
• Renforcer les capacités des autorités nationales et locales chargées de garantir la protection des droits des migrants ;
• Renforcer les efforts déployés pour prévenir la violence sexiste et la traite des personnes.